En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les flux entrants d'étudiants étrangers dans les écoles membres de la CGE (1) ont augmenté de 32 % entre 2010 et 2012, atteignant 48 039 étudiants internationaux accueillis dans l'ensemble des écoles en 2012, indique la CGE, le 18 mars 2014, dévoilant les résultats de son enquête bisannuelle sur la mobilité. C'est un peu plus que le nombre d'étudiants français qu'elles envoient à l'étranger (47 917), sachant cependant que ce chiffre englobe à la fois les départs en séjours d'études et en stages. La CGE n'a pas calculé l'impact économique de cette augmentation des flux entrants d'étrangers, mais précise que les deux tiers des étudiants accueillis le sont dans des formations diplômantes. "Cette croissance s'inscrit dans le prolongement de la période antérieure, même si la circulaire Guéant, en vigueur sur la période étudiée, a légèrement ralenti cette tendance", écrit la CGE.
"Le modèle de financement actuel des établissements publics d’enseignement supérieur va devoir tôt ou tard quitter le paradigme de la gratuité (ou plutôt de la modicité) si l’on veut les faire sortir de la spirale de paupérisation dans laquelle ils sont inscrits", estime la CGE lors de son audition devant le comité chargé d’élaborer la Stranes, selon un document de synthèse que s’est procuré AEF. "Il nous semble nécessaire de travailler dès à présent à mettre en place une contribution intelligente des diplômés au financement ex post de leurs études", écrit la CGE, qui plaide aussi pour que le système français "évolue vers une gouvernance plus agile et orientée vers la stratégie". Elle souhaite que les universités rattrapent leur "retard" et se hissent aux standards internationaux et n'entend pas que les écoles s'alignent sur "un système universitaire qui entretiendrait ses handicaps".
Lire la suite
En l’absence d’une conférence unique des établissements d’enseignement supérieur, il faut "mieux organiser la coopération entre les trois structures représentatives" - la CPU, la CGE et la Cdefi -, "les réunir régulièrement notamment pour préparer les orientations et les actions de CampusFrance et des autres établissements dédiés" et "envisager la création d’un service international commun aux trois conférences". Telle est l’une des propositions du rapport de l’IGAE et de l’IGAENR, dévoilé en mars 2014, consacré à "la coordination de l’action internationale en matière d’enseignement supérieur et de recherche". Le document suggère également la création de lieux de concertation institutionnels et opérationnels, la rationalisation du réseau de coopération scientifique et universitaire, et offre des pistes pour l’amélioration de l’OST et de CampusFrance.
Lire la suite
« La CGE et la Cdefi ont adressé une lettre au MESR pour dénoncer » des mesures qui visent à « durcir les modalités et les délais de création » des masters internationaux, ex-masters Duby, indiquent-elles le 23 janvier 2014. Le MESR souhaite en effet appliquer à ces masters, qui bénéficient aujourd'hui d'un statut dérogatoire, le cadre national des formations. Cela se traduirait notamment par l'obligation pour ces masters de se conformer à la nouvelle nomenclature en cours d'élaboration et par l'accréditation des écoles d'ingénieurs proposant ces formations. Cette réforme entraînerait « une plus grande rigidité du système », l'impossibilité pour les écoles privées de proposer ces masters, et des intitulés de mentions trop cadrés, explique Christian Lerminiaux, président de la Cdefi à AEF.
Lire la suite
« Il ressort que la France demeure attractive pour les talents étrangers mais que sa place dans la compétition internationale est menacée », constate un rapport sur « l'accueil des talents étrangers » rédigé par l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche), l'IGF (Inspection générale des finances), l'IGAE (Inspection générale des affaires étrangères) et l'IGA (Inspection générale de l'administration), mis en ligne le 30 mai 2013. Ce rapport indique que « la France a des pesanteurs à supprimer, mais surtout un nouveau modèle d'accueil à construire et à faire valoir, qui doit comprendre plusieurs volets : de nombreuses simplifications administratives, une stratégie pilotée au niveau interministériel, une politique d'accompagnement, un changement d'image et une politique de communication institutionnelle ». Les quatre inspections formulent 26 recommandations.
Lire la suite
Aperçu
Lire la suite
Aperçu
Lire la suite
Aperçu
Lire la suite
3 min de lecture