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"Le modèle de financement actuel des établissements publics d’enseignement supérieur va devoir tôt ou tard quitter le paradigme de la gratuité (ou plutôt de la modicité) si l’on veut les faire sortir de la spirale de paupérisation dans laquelle ils sont inscrits", estime la CGE lors de son audition devant le comité chargé d’élaborer la Stranes, selon un document de synthèse que s’est procuré AEF. "Il nous semble nécessaire de travailler dès à présent à mettre en place une contribution intelligente des diplômés au financement ex post de leurs études", écrit la CGE, qui plaide aussi pour que le système français "évolue vers une gouvernance plus agile et orientée vers la stratégie". Elle souhaite que les universités rattrapent leur "retard" et se hissent aux standards internationaux et n'entend pas que les écoles s'alignent sur "un système universitaire qui entretiendrait ses handicaps".
Le comité pour la stratégie nationale de l'enseignement supérieur, présidé par Sophie Béjean, et dont le rapporteur est Bertrand Monthubert (AEF n°470890), est installé ce jeudi 13 février 2014. Il compte 25 membres, dont AEF publie la liste. Ce comité rendra un rapport à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en juin prochain, qui décidera ensuite des propositions à retenir et les présentera aux instances de concertation, avant de les soumettre au vote du Parlement. Le comité procédera pour ce faire à des auditions et organisera des séminaires. La loi ESR du 22 juillet 2013 prévoit en effet qu'une stratégie nationale de l'enseignement supérieur élaborée par le MESR et votée par le Parlement soit révisée tous les cinq ans et que ses conditions de mise en œuvre fassent l'objet d'un rapport biennal remis au Parlement (AEF n°185865).
« Détendez-vous, parce qu'il y a de la place pour tout le monde, parce que c'est normal qu'il y ait, non pas des frictions, mais des points de vue différents quand on commence à discuter. » C'est ainsi que la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, répond aux inquiétudes dont lui font part Philippe Jamet, président de la CGE et Christian Lerminiaux, président de la Cdefi, à l'occasion d'une visite de Chimie ParisTech, suivie d'une tableau ronde sur « les ingénieurs de demain », jeudi 7 novembre 2013. Philippe Jamet et Christian Lerminiaux « s'inquiètent » en effet que la création des Comue se traduise, si l'État n'est pas « vigilant », par « deux développements : exclure les écoles des regroupements ou les vassaliser ». Ils s'inquiètent aussi du développement des CMI (cursus master en ingénierie), « succédané des formations d'ingénieurs », selon Christian Lerminiaux.