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"Les Principes directeurs de l’ONU comportent des limites préoccupantes, notamment leur caractère volontaire, les interprétations divergentes faites par les différentes parties prenantes, l’absence d’instructions claires quant aux mesures législatives et de politiques publiques qui doivent être adoptées par les États, et surtout, les obstacles pour accéder à la justice et obtenir réparation", juge la FIDH (Fédération internationale des droits de l'homme) dans un "briefing" publié le 12 mars 2014. Elle appelle la communauté internationale à prendre des mesures urgentes "pour renforcer les normes et s’assurer que des mécanismes de recours efficaces soient disponibles pour les violations des droits humains liées aux activités des entreprises", en s'appuyant sur cinq études de cas (Cambodge, Brésil, Libye, République démocratique du Congo et Territoires palestiniens occupés).
Vigeo publie, mardi 25 février 2014, une étude intitulée « Les défis de la lutte contre le travail des enfants dans les chaînes d'approvisionnement complexes », qui porte particulièrement sur les secteurs des mines, de l'alimentation, du tabac et de la vente au détail. L'agence d'évaluation extrafinancière analyse la mise en œuvre des engagements et les risques encourus par les entreprises (1), présente des études de cas et des exemples de bonnes pratiques relatifs aux moyens préventifs destinés à réduire les risques liés au travail des enfants. « Il y a plusieurs façons de minimiser les risques comme des politiques dédiées, un soutien local, une cartographie de la chaîne d'approvisionnement de ses risques et de ses parties prenantes affectées, le reporting et les mécanismes de plainte, ainsi que les audits de fournisseurs », précise Vigeo.
« Les victimes des violations de droits de l'homme causées par des multinationales n'ont pas accès à la justice, malgré les engagements pris par les gouvernements il y a deux ans », constate un rapport publié par une coalition des ONG européennes ECCJ (European Coalition for corporate justice), Icar (International corporate accountability roundtable) et Core, à l'ouverture du forum annuel de l'ONU sur les droits de l'homme et entreprises, dimanche 1er décembre 2013 à Genève. Il reste « des barrières majeures » à l'accès à des recours juridiques : « Les coûts, les structures complexes des entreprises et des lois inflexibles empêchent les cas d'atteindre les tribunaux en Europe et aux États-Unis, alors qu'il est impossible de les présenter dans les pays où les violations ont eu lieu. »
« Bien que le nouveau texte contienne des ajouts précieux, les gouvernements n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur des mesures plus strictes pour assurer l'application des principes par les entreprises. Cela compromet l'efficacité et la crédibilité des principes comme instrument pour résoudre les conflits entre les entreprises et la société civile », estime OECD Watch, collectif regroupant 80 ONG et organisations de la société civile. Les ministres de 42 pays ont adopté la révision des principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales pour un comportement plus responsable dans le contexte international, mercredi 25 mai 2011 (L'AEF n°240009). La dernière révision date de 2000.
Les ministres de 42 pays (1) ont adopté la révision des principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales pour un comportement plus responsable dans le contexte international, mercredi 25 mai 2011. L'OCDE a organisé sa conférence ministérielle à Paris les 25 et 26 mai, ainsi que des événements pour célébrer ses 50 ans. Selon l'organisme international, cette version actualisée comportent de « nouvelles normes, plus strictes, de comportement des entreprises » et intègre de « nouvelles recommandations concernant la violation des droits de l'homme et la responsabilité des entreprises tout au long de la chaîne d'approvisionnement », ce qui en fait le « premier accord intergouvernemental dans ce domaine ». La dernière révision date de 2000.