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« Nous constatons une réelle méconnaissance des textes en matière de propriété intellectuelle et de secret des affaires » de la part des magistrats et des membres des forces de l'ordre. C'est ce qu'affirme Corinne Champagner Katz, avocate et vice-présidente de l'association Territoires et création, qui organise avec la direction générale de la gendarmerie nationale les premières « rencontres de l'économie réelle », vendredi 27 septembre 2013 à Paris (1). « Toutes les atteintes déloyales apportent un avantage économique considérable aux auteurs d'infractions et la répression n'est pas suffisante pour les dissuader. Aujourd'hui, le délinquant va davantage choisir la contrefaçon, car il n'encourt quasiment aucune peine », souligne-t-elle.
« Nous avons en France une faible culture du renseignement, aussi bien dans les élites que dans la population », affirme éric Denécé, directeur du CF2R (Centre français de recherche sur le renseignement). Il s'exprimait dans le cadre des « rendez-vous du correspondant-défense » organisés par l'Institut des hautes études de la défense nationale et la mairie de Paris à l'école militaire, mardi 17 septembre 2013. « Le renseignement n'a jamais été considéré comme une discipline prioritaire et jamais pris en compte comme quelque chose de fondamental, même si depuis une décennie on voit une légère évolution », souligne-t-il. Il décrit également la spécificité de l'intelligence économique en France, construite « en opposition avec le renseignement » dans une démarche étatique.
« En matière d'intelligence économique, la prise de conscience des politiques est en cours. Le rattachement de la délégation au Premier ministre en est une modeste preuve », explique Claude Revel, la nouvelle déléguée interministérielle à l'intelligence économique, jeudi 29 août 2013. Elle s'exprimait au cours de l'université d'été du Medef. La conférence « L'art de la guerre » aborde le rôle de l'État et du secteur privé dans l'intelligence économique ainsi que l'impact du crime organisé sur les entreprises.
La nouvelle déléguée interministérielle à l'intelligence économique, Claude Revel, dévoile quelques « aspects » de sa future politique. Elle s'exprimait lors du colloque, « De l'intelligence économique à l'intelligence juridique », organisé jeudi 13 juin 2013 à la Cour de cassation, à Paris. Claude Revel, professeure en intelligence économique à la Skema Business School et consultante en relations internationales, a été nommée à la tête de la D2IE le mercredi 29 mai 2013, en conseil des ministres (AEF Sécurité globale n°188886). Elle liste également quatre axes de travail et rappelle qu'un décret précisera prochainement le cadre de la politique publique d'intelligence économique.
« C'est un dossier au long cours mais, à la demande du gouvernement, nous avançons. » C'est ce qu'indique Olivier Buquen, délégué interministériel à l'intelligence économique, à AEF Sécurité globale, lundi 22 avril 2013. Il commente ainsi le travail mené par la D2IE sur la protection de l'information stratégique en entreprise. « Ce projet est en cours d'élaboration, mais il n'est pas encore arbitré », précise-t-il. L'avocat Thibault du Manoir de Juaye, animateur de la commission ouverte à l'intelligence économique du barreau de Paris, avait évoqué, jeudi 18 avril 2013, « un nouveau projet de loi » sur le secret des affaires préparé par la D2IE. Il s'exprimait lors d'une conférence organisée par l'Anaj-IHEDN.