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« Il faut poursuivre le décloisonnement entre l'Abes, l'Inist et les organismes de recherche pour travailler sur des axes communs avec des projets très structurants » comme Istex ou BSN, indique à AEF le 30 septembre 2013 Jérôme Kalfon, nouveau directeur de l'Abes. Il succède à Raymond Bérard. Voulant s'inscrire « dans la continuité » de son prédécesseur, « au moins dans les premiers mois ou années » de son action à la tête de l'agence, Jérome Kalfon souligne l'importance de la mutualisation comme principe directeur des actions à mener.
L'Abes (Agence bibliographique de l'enseignement supérieur) souhaite « faire évoluer son modèle économique pour augmenter ses ressources propres, qui constituent aujourd'hui 34 % des recettes », soit 1,23 M€ sur 3,6 M€ disponibles pour son fonctionnement (1), selon le contrat pluriannuel 2013-2017 signé avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche le 27 mai 2013. Par ailleurs, lors des journées de l'agence, organisées les 14 et 15 mai à Montpellier, Raymond Bérard a indiqué qu'il quittera la direction de l'agence pour prendre celle de l'Inist-CNRS (AEF n°203342) « durant l'été 2013 ».
L'Abes (Agence bibliographique de l'enseignement supérieur) soumet depuis fin mars 2013 deux études à commentaires, l'une sur le projet de SGBM (système de gestion de bibliothèque mutualisé), qui figure dans son projet d'établissement 2012-2016, l'autre sur les moyens d'améliorer la découverte des ressources nationales, notamment des revues et livres électroniques. Les internautes peuvent transmettre leurs remarques jusqu'au 15 mai par courrier électronique (com@abes.fr). La deuxième étude « s'interpénètre » avec les projets de « hub de métadonnées » de l'Abes, de « système intégré de bibliothèques mutualisé en nuage » et de bibliothèque numérique scientifique Istex (AEF n°216433) consistant en une « plate-forme nationale destinée à des contenus disponibles sous licence ».
L'Abes doit « trouver et mettre en oeuvre au plus vite des solutions pour sécuriser [sa] trésorerie dans le cadre de la mission des groupements de commandes, ainsi que pour définir au mieux le périmètre des groupements d'achat des ressources électroniques dès le début des négociations », préconise l'Aeres dans un rapport d'évaluation daté de juillet 2012. Saluant une « bonne gouvernance » et une « mission initiale pleinement remplie », l'Aeres recommande aussi à l'Abes de « développer, en synergie avec les services communs de documentation des établissements, une culture de l'évaluation des usages afin de pouvoir analyser si les moyens engagés rendent les services attendus ».
« L'Abes (Agence bibliographique de l'enseignement supérieur) se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins », indique son directeur Raymond Bérard, lors des journées nationales organisées à Montpellier les 19 et 20 juin 2012 et qui réunissent environ 500 personnes. « Aujourd'hui, le Sudoc [« catalogue du système universitaire de documentation », comprenant plus de dix millions de notices bibliographiques], conçu sur des technologies des années 90 hypercentralisées, doit évoluer », prévient-il. Dans tous les cas, il paraît « fondamental que l'Abes garde la maîtrise et ne donne pas la clé à une officine extérieure ». Pour anticiper le changement, l'agence travaille à une « étude d'impact sur la mission SGB (Système de gestion de bibliothèque) mutualisé ». Le rapport de cette mission sera remis en décembre 2012 avec « une proposition de scénario-cible » présentée en mars 2013, puis la livraison d'un cahier des charges en juin 2013, en vue du lancement d'un appel d'offres en septembre 2013.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :