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Le Mooc est le plus souvent gratuit, il n'est pas sanctionné par un examen, dure entre cinq et dix semaines, est en anglais et provient d'Amérique du Nord. Ces caractéristiques sont présentées par Joran Van Aart, l'un des directeurs de StudyPortals (1), lors d'une journée consacrée aux cours en ligne, organisée par l'ACA et l'EUA à Bruxelles jeudi 10 octobre 2013.
Le plan « France université numérique » doit « favoriser les partenariats public-privé » entre universités et entreprises autour des Moocs (1), indique pour AEF le 14 octobre 2013 Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d'un déplacement à l'UPMC sur le thème des formations aux métiers de l'informatique. Elle souligne que ce dispositif doit permettre de pallier un « manque de structuration », et que « les partenaires ont maintenant une référence pour accrocher les initiatives ». Concernant la formation continue, elle estime que le numérique se révèle particulièrement intéressant, notamment au niveau de la validation des acquis de l'expérience.
Parmi les « 18 mesures de l'agenda numérique pour l'enseignement supérieur » présentées mercredi 2 octobre 2013 par la ministre Geneviève Fioraso (AEF n°461787), le phénomène des « Moocs » tient une place de choix. Alors que le Journal officiel du 21 septembre préfère à cet anglicisme les « Cloms » ou « cours en ligne ouverts et massifs » - terme avancé par la Commission générale de terminologie et de néologie -, les universités se voient proposer par leur tutelle une plateforme de publication de ces nouveaux formats pédagogiques. Quels sont les enjeux pour les établissements ? Comment appréhender ces nouvelles approches éducatives ? La France peut-elle faire valoir une spécificité d'approche par rapport au monde anglo-saxon ?
« Je suis d'accord pour réduire les cours en amphi en université, en première année » grâce au numérique, indique le 2 octobre 2013 Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'occasion de la présentation de ses « 18 mesures de l'agenda numérique pour l'enseignement supérieur ». Cette annonce comprend notamment le plan « France université numérique », qui porte largement sur les Moocs avec en particulier l'ouverture le 28 octobre d'une plateforme nationale dédiée. Un budget de 12 millions d'euros est dégagé sur le dernier programme des investissements d'avenir. Pour Geneviève Fioraso, « en 2017, tous les étudiants devront disposer de cours numériques de qualité à toute étape de leur parcours et tout au long de leur parcours ».
« Le déploiement des Moocs vient conforter, plus que concurrencer, le business model des grandes écoles de management, dans lequel la création de valeur ne se limite pas à la transmission des connaissances », écrivent Stéphan Bourcieu, directeur général du groupe ESC Dijon-Bourgogne, et Olivier Léon, directeur adjoint, dans un article intitulé « Les Moocs, alliés ou concurrents des business schools » paru dans « L'Expansion management review » de juin 2013 (1). « Paradoxalement, cette approche pédagogique est même susceptible d'améliorer la qualité des connaissances transmises aux étudiants, mais aussi la demande de services complémentaires d'accompagnement. » Les deux auteurs concluent que si les cours en ligne ne concurrencent pas directement les business schools, ils « peuvent se révéler être un produit de substitution redoutable aux traditionnels manuels ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :