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« Deux tendances constatées actuellement dans les systèmes éducatifs, partout dans le monde, ne sont pas favorables à la prise en compte réelle des cultures à l'école », écrit Abdeljalil Akkari, professeur en « dimensions internationales de l'éducation » à l'université de Genève (Suisse) en introduction de la revue du CIEP « l'école et la diversité des cultures » (1). « La première est liée à la mise en place de politiques éducatives basées sur les standards éducatifs, la reddition des comptes et la mesure des résultats des élèves sur la base de tests standardisés » de type Pisa, et « la deuxième […] est liée à l'inflation des revendications liées aux dimensions religieuses de la diversité culturelle », note le professeur. La revue propose neuf articles illustrant l'éducation à la diversité des cultures au Brésil, Portugal, Québec et en Algérie, Malaisie, France, Suisse romande, et Norvège.
« Vous allez voir encore en décembre, on va avoir les nouvelles études Pisa, la France décroche totalement dans les performances des ses élèves… », prévient Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, sur Canal+, jeudi 10 octobre 2013. La veille, il énumérait sur I-Télé les difficultés rencontrées par le système éducatif français : « accroissement des inégalités, difficultés en compréhension de l'écrit et maintenant difficultés en mathématiques (1). […] L'enseignement des sciences à l'école ne va pas » (AEF n°461239). Contactée par AEF vendredi 11 octobre, l'OCDE explique n'avoir « pas encore entre les mains les résultats permettant de déterminer la hausse ou la baisse dans le classement Pisa par rapport aux études précédentes. Sans ces données, toute interprétation des résultats en mathématiques, compréhension de l'écrit ou sciences est purement spéculative ».
« Dans l'objectif de fiabiliser la mesure des acquis des élèves et notamment de réduire les intervalles de confiance des indicateurs qui limitent l'interprétation des résultats lors des RAP, il a été décidé qu'à partir du projet annuel de performance (PAP) 2014 l'évaluation de chaque niveau scolaire actuel (CE1, CM2, 3e) ne serait conduite que tous les trois ans (comme pour Pisa), ce qui permettra d'augmenter la taille de l'échantillon national et de réduire ces intervalles de confiance », indique le projet annuel de performance 2014 sur la mission « enseignement scolaire ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :