En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Conformément à l'une des quatorze recommandations de la commission de dialogue, la DGAC (direction générale de l'aviation civile) a étudié l'évolution des nuisances sonores autour de l'actuel aéroport de Nantes Atlantique dans l'hypothèse où l'activité aérienne serait conservée au sud de l'agglomération nantaise. Cette étude a été présentée à la préfecture de Loire-Atlantique lundi 28 octobre 2013. Au regard de l'augmentation du trafic, la DGAC conclut que le maintien de l'aéroport nantais ne ferait qu'accroître les nuisances sonores. Son transfert apparaît donc comme « légitime ». L'occasion de pointer les hypothèses « erronées » des opposants. Ils avaient publié en septembre dernier une contre-étude sur les PEB (plans d'expositions au bruit) ayant abouti à des résultats très différents de ceux des services de l'État (AEF n°461408).
Le bruit, qui est l'un des arguments utilisés par les partisans de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, n'est « pas un argument valable pour transférer Nantes-Atlantique », affirme le 26 septembre 2013 le CéDpa (collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes). Ses propos s'appuient sur les résultats d'une contre-étude sur les PEB (plans d'exposition au bruit) prévisionnels de l'agglomération nantaise réalisée, à la demande du collectif, par Adecs Airinfra, « un cabinet prestataire indépendant » situé aux Pays-Bas. De quoi conforter les opposants dans l'idée que la construction du projet d'aéroport au nord de Nantes est inutile mais aussi de quoi raviver les tensions avec la partie adverse, dont l'association des Ailes pour l'ouest, qui qualifie cette contre-expertise de « baroud d'honneur ».
« à ce stade, il ne semble pas indiqué d'ouvrir une procédure d'infraction », a affirmé à propos du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes Karl Falkenberg, directeur général chargé de l'environnement de la Commission européenne, au cours d'une réunion avec la commission des pétitions du Parlement européen, mardi 17 septembre 2013. « La Commission ne prend pas de position définitive, mais va continuer à surveiller de très près l'évolution du dossier. C'est au vu de l'ensemble qu'elle prendra sa décision », a poursuivi le haut fonctionnaire européen. Les acteurs favorables à ce projet se sont félicités de cette annonce, tandis que les opposants attendent désormais leur « rencontre promise » avec le ministre de l'écologie Philippe Martin, prévue pour fin septembre ou début octobre.
Le groupe de travail mis en place par le préfet de la région Pays de la Loire, à la demande de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, et suite aux recommandations de la commission du dialogue concernant le transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique, s'est réuni pour la première fois jeudi 12 septembre 2013 à Nantes. Reçues deux jours plus tôt par le ministre, les associations opposées au projet n'ont pas répondu présentes. Elles ont demandé à voir Philippe Martin, ministre de l'écologie, alors que la Commission européenne doit présenter, mardi 17 septembre, ses conclusions aux eurodéputés de la commission des pétitions.
Le Conseil d'État rejette, mercredi 5 juin 2013, le recours dirigé contre le décret du 5 avril 2012 portant création du comité de suivi stratégique de la concession des aérodromes de Notre-Dame-des-Landes, Nantes-Atlantique et Saint Nazaire-Montoir. La requête avait été présentée par le Collectif des élus qui doutent de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, et deux particuliers.