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Fabrice Flipo, maître de conférences en philosophie à Télécom SudParis (Institut Mines-Télécoms), Michelle Dobré, professeure de sociologie à l'université de Caen, et Marion Michot, ingénieure télécom, « démontent » dans leur ouvrage « La Face cachée du numérique » (éditions L'Echappée), paru fin septembre 2013, « le mythe d'une ‘nouvelle économie' propre et écologique » en détaillant « l'impact environnemental réel » des nouvelles technologies. Alors que « les TIC n'existaient tout simplement pas, statistiquement parlant, il y a encore quinze ans », « les appareils sont arrivés en masse dans tous les secteurs » en « un déferlement de terminaux et de réseaux ». Pour les auteurs « l'arrivée des TIC dans la vie quotidienne des Français s'est traduite par un énorme accroissement de la consommation » d'énergie, « chiffré à 635 kilowattheures par ménage et par an, soit près de 20 % de la consommation totale de 2008 ».
Les investissements dans le marché de l'efficacité énergétique ont atteint 300 milliards de dollars en 2011 dans le monde, indique l'AIE dans son premier rapport dévolu à l'efficacité énergétique, publié le mercredi 16 octobre 2013 à la clôture du 22e congrès du Conseil mondial de l'énergie, à Daegu en Corée. « Ils n'atteignent pas encore les deux tiers du niveau des subventions accordées aux énergies fossiles, qui encouragent une consommation dépensière et inefficace », pointe la directrice exécutive de l'AIE Maria van der Hoeven au lancement du rapport. L'AIE présente l'efficacité énergétique comme la première ressource d'énergie au monde, soulignant notamment qu'en 2010 les mesures d'efficacité énergétique ont contribué à économiser plus de 1 400 Mtep. Le marché est à un stade de maturité très différencié dans le monde, ajoute le rapport.
Les émissions totales de gaz à effet de serre liées à la consommation des Français ont diminué de 0,7 % par habitant entre 2008 et 2012, selon les derniers résultats, publiés le mardi 27 août 2013, d'ECO2climat, l'indicateur carbone mensuel développé par le cabinet de conseil Carbone 4 pour TF1. « La stagnation du pouvoir d'achat sur les cinq dernières années s'accompagne d'une stagnation de la consommation de biens et de services par personne, et par la même, de la consommation d'énergie nécessaire à la transformation des ressources en produits finis », commente Carbone 4. Les émissions liées au chauffage des ménages ont diminué mais cette baisse est « entièrement compensée » par la hausse de 40 % des émissions relatives à la fabrication des produits informatiques. En 2012, les émissions de gaz à effet de serre par personne pour la consommation finale se sont élevées à 10,1 tonnes équivalent CO2 par personne en moyenne.