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Les syndicats CFDT, CGT et FO, majoritaires chez le verrier Arc International, ont exercé fin février 2014 le droit d’opposition contre un accord sur la mobilité et l’indemnisation du chômage partiel. L’Unsa et la CFE-CGC, qui avaient signé ce texte, demandent une reprise des négociations. Des salariés, réunis sous le nom des "pas contents", ont prévu de manifester le 21 mars devant le comité d’entreprise : ils protestent contre une baisse de leur rémunération, la direction refusant de verser le complément de salaire prévu par cet "accord d’adaptation à la conjoncture" en cas de chômage partiel. Contactée par AEF, l’entreprise n’a pas souhaité s’exprimer.
Arc International communique à ses salariés fin novembre 2010 les résultats d'une enquête sur les conditions de travail menée au sein de son usine d'Arques (Pas-de-Calais). « Plusieurs points de vigilance ont été identifiés : un niveau de stress très élevé pour un quart des salariés ; un sentiment de motivation faible, sauf chez les cadres ; une dégradation de l'ambiance et du climat de travail ; le sentiment d'une injustice dans l'affectation sur le poste de travail », indique à l'AEF vendredi 26 novembre 2010, Anne-Sophie Marichez, chef du projet « mieux vivre au travail » à la DRH. Un constat qui entre en résonance avec la situation de l'usine, qui a fait l'objet de plusieurs plans de sauvegarde de l'emploi depuis 2004. Son effectif a quasiment été divisé par deux, sans licenciements, au cours de la dernière décennie. Et, « en six ans, plus de 1 000 personnes ont changé de fonction en interne », précise Dominique Bouquet, DRH Europe de l'entreprise spécialisée dans l'art de la table. « Nous ne nions pas que les effets du plan de sauvegarde ont un impact important pour les collaborateurs », dit-il aussi.
Arc International tente de donner un nouvel élan aux départs volontaires de ses salariés sur son historique d'Arques (Pas-de-Calais) afin de limiter un sureffectif estimé à près d'un millier d'emplois (AEF n°267919). Les syndicats CFE-CGC, CFDT, CFTC et le syndicat autonome Unsa ont signé, vendredi 11 juin 2010, un avenant à l'accord de méthode conclu en 2008, la direction ayant accepté de revaloriser le montant des primes de départs et de mettre en place une allocation temporaire pour accompagner les salariés qui trouvent un emploi ailleurs moins bien rémunéré. « Nous sommes persuadés d'avoir fait le maximum pour rendre cette proposition attractive et ainsi éviter des départs contraints », indique à l'AEF Dominique Bouquet, DRH du leader mondial des arts de la table. « Nous avons avancé vite et de façon efficace avec les partenaires sociaux », se félicite-t-il, tout en se refusant à un quelconque pronostic concernant le nombre de départs que ces nouvelles mesures pourraient occasionner.
Arc International veut supprimer près d'un millier d'emplois d'ici fin 2011 sur son site historique d'Arques (Pas-de-Calais) en privilégiant les départs volontaires. Le berceau du leader mondial des arts de la table est actuellement caractérisé, selon la direction, par un sureffectif de 319 salariés, qu'un accord de méthode négocié en 2008 doit permettre d'absorber en partie. Mais l'usine ayant vu son chiffre d'affaires chuter de 25 % entre 2008 et 2009, un nouveau plan de réorganisation a été annoncé au comité d'entreprise le 20 mai 2010. En misant sur une augmentation de 20 % de la productivité, la direction d'Arc International sait déjà qu'elle devra gérer un nouveau sureffectif de 643 salariés d'ici fin 2011. Son objectif est d'amener le nombre des salariés en dessous de la barre des 6 000, soit deux fois moins qu'il y a dix ans.
La direction d'Arc International, leader mondial des arts de la table, a présenté ce mardi 5 février 2008 le bilan du PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) mis en place sur son site historique d'Arques (Pas-de-Calais): 2 939 départs nets ont été comptabilisés entre 2004 et 2008, alors que le plan en prévoyait à l'origine 2 659. Dès lors, "le sureffectif est inférieur à ce qui avait été annoncé lors de précédentes réunions", remarque, "soulagé", Vincent Fenaert, délégué CFDT. "Il devait être de 1 200 à 1 300 personnes en 2008, il n'est finalement que de 982 personnes", ajoute le responsable syndical.