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Dans le département du Cantal, où les effectifs d'élèves sont en baisse, l’État "contractualise un effort en emplois dans le premier degré, dans la mesure où une politique pédagogique et structurelle est mise en œuvre" par les communes. C’est ce que prévoit la convention signée le 24 janvier 2014 par Pierre Jarlier, président de l’association des maires du Cantal, et Marie-Danièle Campion, rectrice de l’académie de Clermont-Ferrand, en présence du ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon. Cette convention entre en vigueur à la rentrée de septembre 2014, pour une durée de trois ans. Elle décrit des objectifs pour la création de réseaux pédagogiques, le travail sur la qualité des projets scolaires et périscolaires, le service public du numérique éducatif, la formation initiale et continue des maîtres. Des réunions de travail sont prévues sur l’organisation de la carte scolaire.
Avec, pour 1 000 élèves, 94 professeurs des écoles (PE) et 105 enseignants du second degré, la Lozère est le département le mieux doté en professeurs, selon des données publiées par l'Insee en juillet 2013 (1). En France, la moyenne atteint 56 PE et 91 enseignants pour 1 000 élèves. À l'inverse, dans le premier degré, ce sont les Hauts-de-Seine qui comptent le moins d'enseignants pour 1 000 élèves (52), et dans le second degré, l'Eure-et-Loir et le Tarn-et-Garonne (82). Parmi les PE, la part de femmes est la plus élevée dans les Yvelines (87,3 %) et l'Essonne (87,4 %). Les femmes sont également nombreuses parmi les enseignants dans les Yvelines (64,9 %) et le Tarn-et-Garonne (62,2 %). L'Insee compare également par départements le nombre d'établissements scolaires pour 10 000 habitants (AEF n°184270).
L'UBP (université Blaise-Pascal Clermont-Ferrand-II) et l'IUFM d'Auvergne mettent en place une « élaboration concertée » de l'offre de formation avec les collectivités territoriales. Les acteurs ont approuvé, « à l'unanimité », le 17 janvier 2011, un schéma régional qui sera décliné en conventions particulières. « Au moment de la réforme de la formation des enseignants, les collectivités territoriales avaient exprimé des craintes sur la possible disparition des antennes de l'IUFM, je m'étais alors engagée à mener une concertation », explique Nadine Lavignotte, présidente de l'UBP.