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"Proposer des services pour résoudre les litiges liés au transfert de technologie ou à la propriété intellectuelle entre entreprises, élaborer une feuille de route pour simplifier le crédit impôt recherche et proposer une meilleure prise en compte de l’achat public innovant dans le temps." Tels sont les objectifs de la médiation inter-entreprises désormais étendue à l’innovation (1), présentée par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, jeudi 13 mars 2014 à Bercy. "Nous allons réformer cette usine à gaz qu’est le crédit impôt recherche", confirme le ministre. "Dans le cas contraire, nous ne ferons pas de la chirurgie esthétique mais bien de la chirurgie de profondeur", prévient-il.
Créé en 1983, le crédit impôt recherche devrait coûter 5,8 milliards d'euros en 2014 à l'État, et tendre à terme vers les 7 milliards d'euros. Le succès du dispositif ne se dément pas : 10 000 bénéficiaires en 2007, près de 20 000 en 2011. Pour autant, cet investissement a-t-il réellement permis d'accroître les collaborations entre la recherche publique et la recherche privée ? Quel est l'effet concret sur le PIB ? Les laboratoires publics ont-ils obtenu davantage de contrats de recherche ? Le dispositif a-t-il permis de faciliter et d'augmenter l'embauche de docteurs ? Tel est le thème du « grand débat » que la rédaction d'AEF organise vendredi 21 mars, de 9h45 à 11h, dans le cadre de la 7e édition des RUE (Rencontres universités-entreprises), qui se tiennent au Palais des Congrès les 20 et 21 mars 2014.
« Le constat est que les relations entre PME ou grands groupes ne fonctionnement pas, c'est l'histoire des rendez-vous manqués », déclare Étienne Piot, président du pôle de compétitivité Arve-industries (Rhône-Alpes) lors de la 13e journée nationale des pôles de compétitivité organisée à Bercy, vendredi 24 janvier 2014. Il participe à une table ronde intitulée : « Relations entre PME et grands groupes : je t'aime moi non plus ». « Il est prouvé que les entreprises qui ont un succès durable sont celles qui ont bien intégré leur tissu de partenaires. En France, nous avons du mal à le comprendre », poursuit-il. « Réveillez-vous, braves gens ! Il ne s'agit pas d'avaler les sous-traitants mais de les intégrer dans une stratégie long terme », lance Étienne Piot. « Effectivement, ces relations sont dures et conflictuelles », corrobore Pierre Pelouzet, médiateur de la relation inter-entreprises et de l'innovation depuis décembre (AEF n°468919).