Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
Les sénateurs ont adopté, au milieu de la nuit du 20 au 21 février 2014, le projet de loi relatif à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale, toutefois amputé de son article 20 qui réforme l'inspection du travail. Le groupe UMP est finalement le seul à s'être prononcé majoritairement contre l'adoption du texte, alors que le groupe CRC s'est abstenu. Les autres groupes ont voté, au moins « majoritairement » pour ce qui est de l'UDI-UC, en faveur du projet de loi (1). Un retournement par rapport à la décision de la commission des Affaires sociales de la Haute assemblée qui avait rejeté le texte le 12 février, qui s'explique par la suppression de la réforme de l'inspection du travail largement rejetée par les sénateurs quelques minutes avant la fin des débats (2). L'Assemblée nationale avait adopté le projet de loi le 7 février.
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
Les sénateurs ont adopté, dans la soirée de mercredi 19 février 2014, une série d'amendements gouvernementaux qui précisent les conditions dans lesquelles devront se faire les transferts des fonds collectés par les Opca au titre du CIF (congé individuel de formation), dispositif qui restera mis en oeuvre par les Fongecif. Le gouvernement donne la responsabilité de ce transfert au FPSPP. En effet, la réforme actuelle institue une contribution unique des entreprises au titre du développement de la formation professionnelle qui inclut le financement du CIF et qui sera collectée par les Opca et non plus par les Fongecif. Les amendements du gouvernement encadrent ainsi les conditions dans lesquelles se feront les transferts successifs des financements au titre du CIF entre les Opca et le FPSPP puis entre le Fonds paritaire et les Fongecif.
Un amendement gouvernemental au projet de loi « Formation - Démocratie sociale », adopté par les sénateurs en séance publique mercredi 19 février 2014, prévoit que les Octa (Organismes collecteurs de la taxe d'apprentissage) devront motiver leurs propositions de répartition des fonds de la taxe d'apprentissage non affectés à un CFA par les entreprises lors d'une phase de concertation avec les régions. Le Sénat devrait probablement rejeter le projet de loi relatif à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale dans la soirée du jeudi 20 février. La commission paritaire devrait se réunir le 24 février. Cet amendement gouvernemental, ainsi que ceux adoptés au Sénat avec l'aval de l'exécutif, devraient toutefois être repris dans le projet de loi qui sera finalement adopté définitivement par le Parlement.
Les sénateurs ont adopté, dans la nuit du mercredi 19 février 2014, un amendement gouvernemental au projet de loi « Formation professionnelle – Démocratie sociale » prévoyant « dans le mois qui suivra la publication de la loi, l'ouverture de négociations dans les branches de l'intérim, du bâtiment et des travaux publics, ainsi que dans les secteurs qui emploient des intermittents du spectacle ». Ces négociations porteront sur « l'adaptation des montants et/ou de la répartition de leur contribution au financement de la formation professionnelle continue » et elles devront aboutir « d'ici au 30 septembre 2014 ». L'exposé des motifs précise que, dans le secteur du BTP, « les négociations porteront en particulier sur les dispositions spécifiques applicables pour le financement de l'apprentissage ».
Les sénateurs ont adopté, le 19 février 2014, un amendement (n°384) du gouvernement au projet de loi relatif à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale, proposant la création d'un chapitre consacré à la qualité des actions de formation au sein du code du travail. Cet article additionnel après l'article 3 du projet de loi pose « l'exigence pour les financeurs publics et paritaires de la formation professionnelle de s'assurer de la capacité des prestataires de formation à réaliser une formation de qualité ». Il s'agit « d'améliorer de manière continue la qualité de la formation, pour qu'elle soit le plus utile possible pour les individus et qu'elle élève au maximum les compétences utiles à la compétitivité de notre économie », précise l'exposé des motifs.
Le gouvernement a déposé trois amendements à l'article 1er (qui porte sur le CPF) du projet de loi relatif à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale, lors de l'examen du texte en 1ère lecture au Sénat, entamé mardi 18 février 2014. Adoptés par les sénateurs, ces amendements apportent des précisions à la définition et aux modalités de mise en oeuvre du CPF. Ainsi, ils prévoient que l'utilisation du compte pour accéder à une partie de certification est possible sous conditions ; que sa mobilisation pour les travailleurs en Esat fera l'objet d'un décret dédié et qu'une part des ressources destinées aux actions de professionnalisation et au CPF pourront contribuer au financement du CSP. Un 4e amendement a été proposé par le gouvernement en séance pour inscrire les salariés les moins qualifiés parmi les publics prioritaires pour les abondements complémentaires.
Outils de la stratégie TAP, les autotests par prélèvement nasal gratuits seront "systématiquement proposés à l’ensemble des étudiants et personnels des établissements d’enseignement supérieur afin qu’ils puissent se tester une fois par semaine", indique une instruction interministérielle du 16 avril. Ils seront aussi "proposés aux personnels des Crous et aux personnels des organismes de recherche hébergés" dans ces établissements. Les premiers autotests devront être distribués dès la semaine du 26 avril dans la zone A, et à partir des 3 et 10 mai en zones C et B.