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Force ouvrière met sur la table des négociations un propre projet d' « accord national interprofessionnel relatif à l'indemnisations des demandeurs d'emploi par les régime d'assurance chômage ». L'organisation syndicale formalise ainsi ses propositions en amont de la quatrième séance de discussions paritaires prévue jeudi 27 février 2014 sur la renégociation de la convention d'assurance chômage, et remet implicitement en cause les modalités de la négociation interprofessionnelle qui se fait traditionnellement sur la base d'un texte patronal. Dans ce projet d'accord, Force ouvrière reprend les propositions pour augmenter les ressources du régime et améliorer les droits des demandeurs d'emploi, énoncées lors de la précédente réunion, et les complète en matière de « simplification » des règles de l'assurance chômage.
« En ce qui concerne les intermittents du spectacle, la CFTC ne veut en aucun cas opposer deux catégories d'allocataires. Il convient donc d'agir afin de pérenniser ce régime spécifique », indique la confédération, mercredi 26 février 2014, à la veille de la quatrième séance de négociation entre partenaires sociaux de la convention d'assurance chômage. La CFTC s'oppose donc à la proposition patronale visant à supprimer les annexes VIII et X concernant les techniciens et les artistes intermittents du spectacle, qui devrait figurer dans un premier projet d'accord que le patronat devrait transmettre aux organisations syndicales. L'organisation syndicale « réaffirme sa proposition d'étendre l'assiette des cotisations aux autres secteurs [et notamment le secteur public], sans toucher à l'indemnisation ».
« Nous avons appelé à une mobilisation le 27 février [date de la quatrième séance de négociation entre partenaires sociaux sur la convention d'assurance chômage]. Le rapport de force est nécessaire et il ne faut pas laisser les salariés en dehors de la négociation », déclare Éric Aubin, chef de file de la délégation de la CGT pour cette négociation. Au-delà du rappel des propositions de l'organisation, Éric Aubin, membre du bureau confédéral, insiste lors d'un point presse organisé mardi 25 février 2014, sur la nécessité, pour la CGT, de mobiliser largement et pas uniquement au sein des intermittents du spectacle, afin de refuser « les baisses de droits » présentées par le patronat.
La négociation sur la convention d'assurance chômage n'est pas encore entrée dans la phase de recherche de compromis entre organisations syndicales et organisations patronales. La troisième séance du jeudi 13 février 2014 a principalement consisté en une présentation des propositions des uns et des autres, débouchant sur des divergences entre le délégation patronale faisant de la recherche d'économies sa priorité, et les représentants syndicaux visant des avancées en faveur des demandeurs d'emploi. L'idée de ne traiter que les droits rechargeables dans cette négociation et de renvoyer les autres sujets à des discussions ultérieures est aujourd'hui avancée par la CFDT. Pour la prochaine séance de négociation, le 27 février prochain, un premier projet d'accord devrait être proposé par la partie patronale.
« Augmenter les ressources du régime d'assurance chômage » et « améliorer les droits des allocataires » constituent les deux titres du « document de travail pour la négociation de la convention d'assurance chômage » que Force ouvrière a transmis aux partenaires sociaux, avant la troisième séance de discussions paritaires, programmée jeudi 13 février 2014. Comme annoncé, l'organisation syndicale contribue donc par écrit aux débats, comme elle l'a déjà fait lors de la récente négociation sur la formation professionnelle.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :