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Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'Uncam, devrait se voir confier le 20 mars prochain par son conseil un mandat afin de conduire des négociations avec les libéraux de santé sur l'organisation et la rémunération du travail effectué pour la prise en charge médico-sociale des patients en ville par des équipes pluriprofessionnelles dite de premier recours. Face à lui, l'Union nationale des professionnels de santé (UNPS), représentée par son bureau et des membres des syndicats minoritaires de cette instance créée par la loi de 2004, devrait présenter les professionnels concernés. C'est du moins ce que laisse entendre le président de l'UNPS, Jean-François Rey, également candidat à la présidence de la CSMF lors de l'élection du 22 mars prochain.
Cinq syndicats de professionnels de santé font savoir jeudi 23 janvier 2014 qu'ils estiment l'UNPS « disqualifiée » pour les représenter aux négociations interprofessionnelles sur l'organisation et la rémunération du travail autour de la prise en charge des patients par des équipes pluri-professionnelles. MG France pour les généralistes, l'USPO pour les pharmaciens, le Sniil pour les infirmiers, l'UJCD pour les chirurgiens-dentistes et Objectif Kiné pour les masseurs-kinésithérapeutes font le constat que l'UNPS, « en tant que telle, ne peut pas représenter équitablement les professions concernées par ces négociations ». Pour ces cinq organisations représentatives, l'UNPS apparaît comme un « 'supra-syndicalisme' aux tentations hégémoniques inacceptables ». Elles appellent le gouvernement et l'assurance maladie à en « tirer les conséquences pour l'avenir ».
Fin des inégalités de rémunération entre généralistes et autres spécialistes, extension du dispositif médecin traitant aux moins de 16 ans, négociations interprofessionnelles, ces trois dossiers sont au menu de 2014 pour MG France. Claude Leicher, son président, martèle comme il l'avait fait avant l'annonce de la SNS que « les investissements sur les soins primaires sont les économies de demain ». Sur les négociations interprofessionnelles de mise en œuvre de la coordination de soins, il estime que faute d'avoir su « pour l'instant » développer une doctrine sur les soins primaires, « l'UNPS n'est pas en état de [les] conduire ». Pas plus que l'Acip ne peut servir de cadre. Pour lui, le contrat type servant de cadre juridique aux coopérations, doit être « le plus léger possible pour libérer les initiatives de terrain ».
Marisol Touraine, ministre de la Santé, et Claude Leicher, président du syndicat de généralistes MG France, ont fait passer plusieurs messages, lors du congrès du syndicat qui se tenait vendredi 22 et samedi 23 novembre 2013 à Marseille, sur la politique d'organisation de la santé définie dans la future loi santé qui sera « présentée avant la fin du premier semestre 2014 », selon la ministre. « Nous sommes à une étape cruciale de la mise en oeuvre de cette politique », estime Marisol Touraine pour qui la réussite de la « révolution du premier recours » suppose d'une part de « transformer en profondeur l'exercice de la médecine générale » et, d'autre part, que cette transformation soit vécue comme étant bénéfique « pour l'ensemble de nos concitoyens ». La ministre a salué MG France comme un « partenaire privilégié » pour relever les défis d'avenir soulignant une forte proximité de vues avec lui.
Une première réunion de négociation d'un accord cadre interprofessionnel, s'est tenue, jeudi 24 mars 2011, entre l'Uncam et l'UNPS (1). Ce sont les premières négociations interprofessionnelles menées par cette union de syndicats de professions de santé libéraux, habilitée à négocier pour les médecins, les chirurgiens-dentistes, les sages-femmes, les auxiliaires médicaux, les infirmières, les masseurs-kinésithérapeutes, les directeurs de laboratoire, les pharmaciens d'officine et les transporteurs sanitaires. « L'Uncam a réalisé qu'il y avait de nombreux sujets transversaux entre ces professions, explique Alain Bergeau, président de l'UNPS. L'Acip (accord cadre interprofessionnel) ne se substituera pas aux négociations monocatégorielles, mais sera un socle pour ces négociations ». Le directeur général de l'Uncam, Frédéric Van Roekeghem, a reçu mandat de l'Uncam pour négocier avec l'UNPS sur deux grandes orientations : la coordination des soins entre libéraux et les relations des professionnels avec les caisses d'assurance maladie.