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La « morosité ambiante » en France pourrait déboucher sur une « crise politico-sociale ». C'est l'un des trois scénarios envisagés par Hubert Landier et François Geuze dans une note de « conjoncture et prospective sociale sociale » publiée le 26 février 2014. Les deux autres scénarios imaginés sont ceux de l'enlisement et du « rebond ». Pour les auteurs, une crise « générale » a jusqu'à présent été évitée, mais elle demeure toujours possible.
« Nous annoncions à l'automne 2012 'un climat social atone'. Ce qui s'est confirmé. Les déceptions et mécontentements […] ne pouvaient trouver d'expression collective : aucune élection en 2013, mais surtout aucune force sociale pour les porter, une division syndicale sur le fond des dossiers, une intériorisation par les Français d'une crise non pas conjoncturelle, mais structurelle, durable. » C'est ce qu'indiquent Jean-Pierre Basilien, et Michèle Rescourio-Gilabert, auteurs de la note conjoncture d'Entreprise & Personnel intitulée « Climat social : la résignation rageuse », publiée vendredi 18 octobre 2013. Selon les auteurs, 2013 est marquée par « une reprise économique hésitante et précaire, insuffisante pour relancer l'emploi », « la fin de l'état de grâce du dialogue social », « un renouvellement des dirigeants syndicaux », et enfin « une société de transition, des incertitudes et une « 'lourdeur sociale' »,
« Ne s'achemine-t-on pas, à la rentrée, vers une détérioration grave du climat social, voire vers une situation de crise ? » C'est la question que se posent un certain nombre de DRH et à laquelle tente de répondre Hubert Landier dans sa chronique pour AEF. Conscient de « ce que les efforts exigés des salariés risquent de se heurter à une réaction de rejet, compte tenu de l'absence absolue de toute perspective de redressement de la situation économique », cet expert en management et relations sociales n'exclut pas que l'attentisme des salariés puisse prendre fin à l'automne.