En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« En 2014-2015, la Suisse ne participera pas pleinement à Erasmus+ : son implication sera limitée à des activités de coopération, comme n'importe quel pays tiers non associé », indique László Andor, le Commissaire européen pour l'Emploi, les Affaires sociales et l'Inclusion, lors d'une session plénière du Parlement européen, mercredi 26 février 2014. Cette décision de la Commission fait suite aux dispositions prises par le gouvernement suisse pour limiter l'immigration, après un référendum national sur le sujet (AEF n°193820). László Andor expose les raisons de cette mesure et note que l'exclusion de la Suisse d'Erasmus+ pourrait s'étendre au-delà de l'année universitaire 2014-2015.
En Suisse, cinq institutions académiques (1) attirent l'attention sur « l'importance cruciale des facteurs de succès que sont l'ouverture et l'internationalité pour la Suisse de la formation, de la recherche et de l'innovation », dans un « manifeste pour une Suisse de la formation et de la recherche ouverte » rendu public le 21 janvier 2014. Ce texte est également signé par des rectrices et recteurs d'universités et d'écoles, les présidents des académies des sciences et la direction du Fonds national suisse. Ce manifeste intervient « dans le contexte » de la votation du 9 février 2014 sur l'initiative « Contre l'immigration de masse », précisent ses signataires. Le Fonds national suisse souligne que « tous les signataires sont du même avis » : « L'acceptation de [cette] initiative populaire mettrait en danger les performances de la science suisse. »
Parmi les 25 universités les plus tournées vers l'international, 17 sont européennes, 6 d'Océanie et 2 asiatiques, indique le magazine britannique « Times higher education » le 24 janvier 2014, en se basant sur une compilation d'indicateurs internationaux issus de ses propres palmarès d'universités. Les continents américain et africain ne sont pas représentés, ni la France. Ce classement se fonde sur le pourcentage d'étudiants étrangers, de personnels internationaux, ainsi que sur le nombre d'articles de recherche signés par au moins un auteur étranger. Selon ces indicateurs, ce sont l'EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne) et l'EPFZ (École polytechnique fédérale de Zürich) qui dominent la scène mondiale, devant l'université de Genève (Suisse).