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« Le rapport remis au ministre de l'Intérieur à la suite de l'inspection de l'IGA et de l'IGPN confirme les pratiques dénoncées en matière de gestion des statistiques de la délinquance à Paris et dans une moindre mesure, en petite couronne. » C'est ce qu'indique la Préfecture de police de Paris dans un communiqué, lundi 3 mars 2014. Ce rapport pointe « l'utilisation de la pratique de la déqualification des infractions, notamment concernant les cambriolages, en infractions de moindre importance », la « non comptabilisation de certains faits en utilisant diverses techniques dont la suppression de fiches statistiques » et le « report de faits d'un mois sur l'autre, par arrêt à une date donnée du mois de l'enregistrement statistique, sans aucune certitude quant à leur reprise en compte au cours des mois suivants », précise la Préfecture de police.
Le nombre de cambriolages enregistrés a augmenté de 26 % à Paris en 2013, annonce Bernard Boucault, lundi 3 février 2014, au cours d'une conférence de presse. Le préfet de police de Paris soutient toutefois que la mise en place d'un « plan d'action ciblé » a permis de « ralentir nettement leur rythme de progression mensuel » au cours de l'année. Leur nombre, dit-il, a été divisé « par quatre entre janvier et septembre ». Il ajoute que la tendance s'est « inversée » en décembre dernier, le nombre de cambriolages commis dans la capitale baissant de 3,6 %. « Cette bonne tendance semble se poursuivre sur les premières semaines de 2014, sous l'effet notamment de l'action déterminée des services qui a permis de mettre en cause un nombre croissant d'auteurs de cambriolages en 2013 (+2,9 %) », dit-il. Il évoque également la lutte contre les réseaux criminels de l'Est de l'Europe et l'activité policière dans les ZSP.
La « politique du chiffre » a conduit à une dégradation de la qualité de l'enregistrement des statistiques de la délinquance, à « minorer fortement les statistiques de la délinquance », voire à des pratiques de « dissimulation massive » des faits enregistrés. Le rapport piloté par l'inspection générale de l'administration sur « l'enregistrement des plaintes par les forces de sécurité intérieure », daté de juin 2013 et rendu public par le ministre de l'Intérieur vendredi 12 juillet 2013, recommande ainsi d'instaurer « un contrôle de l'enregistrement des plaintes » dans les services. Le document porte sur deux autres volets : il analyse les « ruptures statistiques » constatées par l'ONDRP dans les chiffres de la gendarmerie nationale depuis plusieurs mois (AEF Sécurité globale n°200653) et préconise la création d'un service statistique ministériel place Beauvau. Cette proposition a d'ores et déjà été retenue par Manuel Valls (AEF Sécurité globale n°186315).
« L'ONDRP constate des ruptures statistiques inédites, qui l'amènent à suspendre l'agrégation des chiffres de la police et de la gendarmerie […] Il appartient à l'ONDRP d'examiner cette situation atypique et anomale. J'ai missionné l'IGA, l'IGPN et l'IGGN afin qu'elles apportent leurs concours. L'inspection générale de l'Insee sera associée à cette démarche » (AEF Sécurité globale n°197773). C'est ce qu'indique le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, vendredi 18 janvier 2013. Il s'exprimait lors d'une conférence de presse, place Beauvau, intitulée « politique de sécurité 2012-2013, bilan et perspective ». « La fiabilité des statistiques est en question », ajoute le ministre, précisant que « cet état de fait entraîne la publication séparée des chiffres entre police et gendarmerie, et une publication partielle de certains agrégats pour la gendarmerie ».
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