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Hal Inria occupe la 7e place du classement mondial des dépôts de données de l'IST en archives ouvertes proposé chaque année depuis 2008 par l'organisme espagnol de recherche CSIC, derrière des services basés aux États-Unis et Europe Pubmed Central en Grande-Bretagne. Le dispositif français Hal n'est pas pris dans sa globalité par ce classement, Hal Sciences de l'Homme et de la société prenant la 12e place au niveau mondial. Le classement du CSIC, publié fin janvier 2014, retient plusieurs indicateurs, dont le nombre de pages référencées sur Google, le nombre de liens hypertextes qui pointent vers l'archive, ou encore la richesse des ressources proposées en termes de format de publication (.pdf, .doc, .ppt, etc.).
Une convention de partenariat afin de promouvoir les archives ouvertes et la plate-forme mutualisée HAL (hyper articles en ligne) est signée mardi 2 avril 2013 pour cinq ans par 27 établissements (1). Les actions sont décidées et suivies par l'instance de pilotage de la BSN (Bibliothèque scientifique numérique) et mises en œuvre par un CST (comité scientifique et technique) dans le cadre d'une unité mixte de service : le CCSD (Centre pour la communication scientifique directe), une unité propre de service du CNRS, qui porte la responsabilité de HAL, a en effet « vocation à se transformer en une UMS destinée à permettre une gouvernance partagée » de HAL. Outre le CNRS, sa tutelle sera aussi exercée par l'Inria au nom des organismes de recherche et le PRES de Lyon comme représentant des universités.
« Il nous paraît essentiel d'inclure des chercheurs dans l'équipe de pilotage du laboratoire en charge de HAL » (1), déclare le Comets (comité d'éthique du CNRS) dans un texte intitulé « Pour un renforcement des archives ouvertes HAL », mis en ligne sur le site de l'organisme le 27 février 2013. Ce document prolonge un avis du comité d'éthique sur l'open access, datant de 2012, dont il « précise certaines recommandations » (AEF n°210785). Il estime ainsi que les chercheurs doivent être davantage impliqués « dans le contrôle éditorial » de HAL, tout comme ils sont « les mieux placés » pour inciter les communautés scientifiques à y déposer davantage leurs articles, mais aussi les thèses dont 10 % seulement y sont archivées. Le comité d'éthique évoque aussi d'autres chantiers à mener, dont celui de l'harmonisation des méthodes de référencement de HAL avec celles des plates-formes internationales.
« Nous n'arriverons pas à l'âge rêvé de l'open access sans une stratégie à double étage avec les modèles 'green' et 'gold' » (1), estime Jean-Claude Guédon, professeur à l'université du Québec, lors des journées « open access » organisées par la CPU, la CGE, la Cdefi, le CNRS et le consortium Couperin les 24 et 25 janvier 2013 à Paris (AEF n°197172). « Je suis contre les revues qui demandent un paiement en amont, de l'institution ou de l'auteur, cela crée une discrimination et c'est une perversion de la revue gold qui est complètement gratuite en amont et libre en aval : l'auteur n'a rien à payer et le lecteur a la possibilité de retravailler les résultats de la recherche », précise Jean-Claude Guédon. Mais, interroge-t-il, « pourquoi traiter la communication scientifique différemment de la recherche scientifique elle-même », alors que celle-ci est « majoritairement financée par les États » ?
Le CNRS apparaît à la première place des 300 meilleurs instituts de recherche européens pour leur visibilité sur le web, et au niveau mondial à la cinquième place du dernier classement Webometrics de juillet 2009. Le CNRS occupait la quatrième position mondiale début 2009 et la sixième en 2008 de ce classement réalisé par le Cybermetrics lab, une entité du Consejo superior de investigaciones científicas, plus grand organisme de recherche publique d'Espagne. Les premières places mondiales sont prises par le National institutes of health (États-Unis), la Nasa (États-Unis), la National oceanic and atmospheric administration (États-Unis), le CNRS, le US geological survey (États-Unis), le centre Goddard space flight de la Nasa (États-Unis), le Cern, les Centers for disease control and prevention (États-Unis) et le Max Planck Gesellschaft (Allemagne).