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Douze nouveaux membres de l'Académie des technologies, élus le 4 décembre 2013, sont accueillis lors d'une cérémonie qui se tient à Paris lundi 3 mars 2014. Il s'agit de Diane d'Arras (Suez Environnement), Yves Caristan (campus Paris-Saclay), Laurent Castaing (STX France), Jean-François Fountaine (Fountaine-Pajot), Jacqueline Lecourtier (ex-ANR), Manoelle Lepoutre (Total), Thierry Magnin (université catholique de Lyon), Gérard Payen (Aquafed), Alain Thauvette (Afra), Magali Vaissière (ESA), Daniel Verwaerde (CEA) et Elias Zerhouni (Sanofi). L'Académie des technologies compte maintenant 287 membres.
L'Académie des technologies recommande de conduire les évaluations de la recherche technologique publique en suivant « un protocole en cinq étapes », indique-t-elle dans un « avis » adopté en séance plénière le 12 février 2013 et rendu public le 12 mars. L'institution juge « important de développer des évaluations adaptées aux spécificités de la recherche technologique ». Selon elle, ces évaluations doivent répondre à « trois préoccupations principales » : « pour qui est effectuée la recherche technologique publique ? », « pourquoi et pour qui l'évaluer ? », « que doit-on évaluer et avec quels critères ? ». Son avis aborde aussi « les missions d'un organisme national en charge de l'évaluation ». Il préconise enfin de « proscrire la pratique de la note unique » et de « ne publier qu'un résumé du rapport d'évaluation ».
« La technologie, c'est ma conviction, ne doit plus être le parent pauvre de la recherche en France. » C'est ce que déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en recevant la médaille d'honneur de l'Académie des technologies, lundi 18 février 2013. « Il faut bien reconnaître aujourd'hui que notre recherche technologique est insuffisamment développée par rapport à d'autres pays comparables au nôtre, à commencer par notre voisin allemand », poursuit-elle, rappelant que la France consacre « moins de 10 % des dépenses publiques à la recherche technologique ». « Je n'ai pas l'intention de raviver le débat passé et tout à fait artificiel qui oppose la recherche fondamentale à la recherche technologique », affirme la ministre. « Mais notre recherche publique, avec son formidable capital technologique, doit être mieux valorisée. Nous devons faire fructifier ce patrimoine, en maîtrisant les brevets, en favorisant le transfert au plus près du tissu industriel local, et en soutenant les instituts Carnot, fers de lance de la recherche partenariale française. »
« Mieux définir les grandes orientations de la RDTI (recherche, développement, technologie et innovation) » ainsi que « sa spécificité régionale » : telle est l'une des quatre recommandations que l'Académie des technologies adresse aux régions, dans un « avis sur les politiques recherche-innovation-technologies des régions », voté le 4 juillet 2012. L'académie estime que chaque région devrait préciser ses orientations en ce domaine « dans le cadre de sa politique économique et sociale, par une analyse des besoins et la focalisation sur quelques priorités, en faisant une place spéciale aux PME-ETI ». Cette recommandation découle de la première, qui consiste à « mettre l'innovation au coeur du dispositif régional par une sensibilisation des acteurs régionaux aux processus complexes de l'innovation ». Pour l'académie, « il s'agit de 'libérer l'innovation dans les territoires' ».