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Un rapport d'information des sénateurs Hélène Masson-Maret (UMP, Alpes-Maritimes) et d'André Vairetto (PS, Savoie), publié le 4 mars 2014, met en avant la « sensibilité » du milieu montagnard aux changements climatiques. Intitulé « Patrimoine naturel de la montagne : concilier protection et développement », le rapport rappelle que « les risques naturels seront véritablement accrus en montagne » et recommande de mettre l'accent sur la politique de restauration des terrains en montagne et sur l'optimisation des plans de prévention des risques naturels. Les sénateurs formulent un total de 53 propositions, portant sur la trame verte et bleue, les parcs naturels, l'eau et l'hydroélectricité ou encore la protection de certaines espèces.
La commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, présidée par François Brottes (PS, Isère), a procédé mardi 17 septembre 2013 au soir à l'examen du rapport d'information sur l'hydroélectricité dont les rapporteurs sont Marie-Noëlle Battistel (PS, Isère) et éric Straumann (UMP, Haut-Rhin). « La solution de mise en concurrence des barrages hydroélectriques a été présentée comme la seule solution pouvant satisfaire la Commission européenne », déclare Marie-Noëlle Battistel, « or la Commission a déjà ciblé sa prochaine victime : les tarifs réglementés de vente aux particuliers ». Délaissant la méthode des barycentres, solution pour l'instant privilégiée par le gouvernement mais reposant sur une « vision stratégique erronée » (AEF n°183237), les deux élus proposent trois scénarios alternatifs. Plutôt que la mise en concurrence des barrages, ils suggèrent la concession unique, l'exploitation des concessions par un établissement public ou le passage d'un régime de concession à un régime d'autorisation.
« La question n'est plus de discuter de la réalité du changement climatique, en particulier en montagne, mais bien de lancer au plus vite les programmes différenciés permettant de s'y adapter, principalement en ce qui concerne la gestion des ressources en eau douce, avant qu'il ne soit trop tard. » C'est ce qu'indiquent les participants des « États généraux de l'eau en montagne », qui se sont tenus à Megève (Haute-Savoie), du 22 au 24 septembre 2010, en parallèle de la huitième conférence du groupe « Euro-riob » (le réseau international des organismes de bassin). Ils ont rassemblé « plus de 600 participants représentant des administrations nationales, des organismes de bassin, des municipalités, des chercheurs, ainsi que des ONG et des entreprises venus de 41 pays ». A l'issue de la conférence, les participants ont approuvé « la déclaration de Megève », un texte qui donne des orientations en matière de politique de gestion de l'eau en montagne.