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Une femme sur trois vivant dans l'Union européenne, soit « 62 millions, ont été victimes de violences physiques ou sexuelles depuis l'âge de 15 ans », indique une enquête de l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne publiée mercredi 5 mars 2014. Il s'agit de « la plus grande enquête mondiale sur la violence à l'égard des femmes, qui révèle l'étendue des abus dont les femmes sont victimes chez elles, au travail, en public et en ligne », souligne l'agence. Elle estime « à 3,7 millions le nombre de femmes dans l'UE victimes de violence sexuelle au cours des douze derniers mois précédant l'enquête, correspondant à 2 % des femmes âgées de 18 à 74 ans dans l'UE ». L'Agence des droits fondamentaux de l'UE formule « plusieurs propositions pour améliorer la situation ».
Le téléphone portable d'alerte permet un « accès [des femmes en danger] à la justice pour les protéger, pour éviter que le pire n'arrive. C'est un énorme progrès », explique Sylvie Moisson, procureure de la République du TGI (tribunal de grande instance) de Bobigny. Elle fait le bilan des quatre ans d'utilisation de ce dispositif dans son département, lundi 9 décembre 2013, lors d'une conférence organisée à Paris par le Conseil de l'Europe avec le ministère des Droits des femmes. Le Conseil de l'Europe dispose d'une Convention sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes, la Convention d'Istanbul. Ce texte « montre le chemin et les protections dont nous avons besoin », indique l'avocate irlandaise Katie Dawson. Elle dénonce les « obstacles » qui subsistent dans l'accès des femmes à la police et la justice.
Plus de 5 000 faits de violences physiques ou psychologiques à l'encontre de femmes ont été constatés par la Préfecture de police de Paris au cours du premier semestre 2013 à Paris et dans les trois départements de la petite couronne, indique Bernard Boucault, lundi 25 novembre 2013. « Cela ne veut pas dire qu'il y a davantage de violences conjugales. Mais les dispositifs mis en place - formation des agents d'accueil, création des agents référents - ont permis de libérer la parole » des victimes, explique le préfet de police lors d'une visite de la brigade locale de protection des familles du commissariat du XXe arrondissement de Paris, organisée à l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
« Moins d'une victime de violences conjugales sur cinq se déplace à la police ou à la gendarmerie », indique le ministère des Droits des femmes, à l'occasion de la présentation du quatrième plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes, vendredi 22 novembre 2013. Il rappelle qu'en 2012, « 148 femmes sont mortes de violences conjugales ». Le plan interministériel « est construit autour de trois priorités » : « aucune violence déclarée ne doit rester sans réponse ; protéger les victimes ; mobiliser l'ensemble de la société ». Il prévoit ainsi des mesures pour « systématiser les réponses à toutes les étapes du parcours des victimes et pour assurer la prise en charge la plus précoce possible, notamment sur les plans sanitaires et judiciaires ». Le budget prévu est de « 66 millions d'euros pour les trois prochaines années ».
« Une circulaire sera signée par les ministres de la Justice, de l'Intérieur et des Droits des femmes dans les prochains jours pour franchir une nouvelle étape » dans la lutte contre les violences faites aux femmes. C'est ce qu'indiquent les services du Premier ministre et le ministère des Droits des femmes à l'occasion d'un déplacement sur le thème des violences faites aux femmes, à Évreux (Eure), jeudi 23 mai 2013. Ils annoncent notamment une « unification des pratiques » régissant la main courante, une extension de l'ordonnance de protection de quatre à six mois et une généralisation du téléphone d'alerte pour les femmes en grand danger.
« Nous allons nous doter - et nous l'installons très officiellement aujourd'hui - d'un outil attendu par les acteurs qui connaissent le sujet, qui est un Observatoire national des violences faites aux femmes. » C'est ce qu'indique la ministre du Droit des Femmes, Najat Vallaud-Belkacem, jeudi 10 janvier 2013. Elle s'exprimait au cours d'une conférence de presse organisée à l'occasion d'une visite du commissariat d'Ermont (Val d'Oise) effectuée avec le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Cet observatoire « prend le nom de mission interministérielle pour la protection des femmes » et « sera sous l'égide d'Ernestine Ronai », déjà responsable de l'Observatoire des violences faites aux femmes en Seine-Saint-Denis, indique la ministre. La mission interministérielle a été créée par décret du 3 janvier 2013.