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Les syndicats de médecins libéraux SML et CSML annoncent, lundi 10 mars 2014, la réactivation d'une structure commune - la CALM (Commission pour l'Avenir Libéral de la Médecine) - créée début 2009 afin de lutter contre les aspects jugés négatifs du projet de loi de Roselyne Bachelot (loi HPST) voté par le Parlement en juillet 2009. À travers cette structure, les deux syndicats - également unis au moment des élections aux URPS-médecin de 2010 - entendent prendre « toute leur part aux débats qui précéderont la promulgation d'une nouvelle loi » de santé annoncée à la fin du premier semestre 2014 « afin, comme en 2009, d'en soustraire les éléments les plus néfastes » à l'exercice libéral de la médecine.
La stratégie nationale de santé n'implique pas, pour faire triompher ses objectifs qui sont largement partagés y compris par le SML, de l'asseoir sur une organisation uniforme - les maisons de santé - et administrée depuis Paris. Il faut développer auprès de la population une « pédagogie du système de santé, ce qui n'a jamais été fait » pour l'inciter à y recourir à bon escient. Telles sont en substance les positions du SML qui organisait mercredi 15 janvier 2014 une conférence de presse. Pour favoriser les coopérations entre professionnels de santé libéraux d'un même territoire, il faut penser l'articulation entre le premier niveau de soins et le deuxième niveau, celui de l'expertise, au niveau d'un territoire en lien avec les ARS et les URPS. Et cesser de vouloir imposer un cadre unique, les maisons de santé, « ce qui expose à commettre des erreurs. » Pour Roger Rua, son président, il est « possible » d'organiser l'offre libérale de soins à certaines conditions.
Michel Chassang, président de la CSMF, présente à la presse mardi 7 janvier 2013 le 3e projet confédéral du « premier syndicat de médecins libéraux de France », rappelant que le 1er projet confédéral d'avril 1998 proposait un « projet alternatif destiné à sortir des années de plomb Juppé-Aubry ». Alors que Marisol Touraine annoncera ses choix sur la stratégie nationale de santé en avril prochain, le syndicat rend publiques les 138 mesures préparées au long de l'année 2013 rassemblées dans un projet adopté en assemblée générale à l'unanimité le 14 décembre 2013. Ce document de 85 pages décline les mesures classées en chapitres chronologiques : de « l'entrée dans la profession » à la « défense et l'organisation de la profession » en passant par la place du « médecin dans la société » et l'exercice professionnel ou la relation médecin/patient.
« HPST est une mauvaise loi. Nous pouvons considérer que le mal est fait et qu'il faut maintenant lutter avec nos moyens pour faire évoluer ce système de santé réglementaire, préfectoral, étatique », a déclaré le président du SML Christian Jeambrun, mercredi 19 mai 2010, en présentant le projet de son syndicat en vue des élections aux URPS, qui doivent se tenir le 29 septembre prochain. « Syndicat multicatégoriel », qui défend une « vision solidaire du corps médical », le SML présente un projet de « sauvegarde de la médecine libérale ». Il comporte un « socle commun », ainsi que des revendications déclinées pour chaque spécialité. Il sera envoyé « à l'ensemble des professionnels des médecins libéraux » et consultable sur le site du syndicat. Christian Jeambrun souhaite aussi donner une image plus positive de la médecine libérale. À l'occasion de l'assemblée générale du syndicat, Christian Jeambrun a vu des médecins « heureux, fiers de leur travail, qui ont la confiance de leurs patients ». Mais il insiste sur leur « souffrance quotidienne dans l'exercice ».