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Les premiers résultats de U-Multirank devraient être publiés au printemps 2014. Ce nouveau type de classement international, lancé par la Commission européenne (AEF n°188279), va-t-il révolutionner les pratiques d'ores et déjà existantes ? Un classement multi-critères destiné aux étudiants, organisé par discipline, peut-il bouleverser les hiérarchies généralement admises ? Comment peut-on, par ailleurs, comparer la valeur des diplômes d'enseignement supérieur de par le monde ? Le niveau de salaires à la sortie et l'employabilité sont-ils des facteurs déterminants ? Le grand débat de la rédaction d'AEF, vendredi 21 mars à 14h30, intitulé « U-Multirank va-t-il révolutionner les classements internationaux ? », abordera ces enjeux majeurs.
Paris-Sud et Polytechnique disparaissent des 100 établissements les plus réputés au monde, selon le classement du « Times higher education », dévoilé jeudi 6 mars 2014. Seules deux universités restent présentes dans la liste : Paris-Sorbonne entre la 71e et la 80e place et l'UPMC entre la 91e et la 100e place. Seuls 20 pays sont représentés dans le classement. Les États-Unis comptent 46 établissements, et le Royaume-Uni, dix. Les trois premières places reviennent à Harvard, au MIT et à Stanford.
Parmi les 25 universités les plus tournées vers l'international, 17 sont européennes, 6 d'Océanie et 2 asiatiques, indique le magazine britannique « Times higher education » le 24 janvier 2014, en se basant sur une compilation d'indicateurs internationaux issus de ses propres palmarès d'universités. Les continents américain et africain ne sont pas représentés, ni la France. Ce classement se fonde sur le pourcentage d'étudiants étrangers, de personnels internationaux, ainsi que sur le nombre d'articles de recherche signés par au moins un auteur étranger. Selon ces indicateurs, ce sont l'EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne) et l'EPFZ (École polytechnique fédérale de Zürich) qui dominent la scène mondiale, devant l'université de Genève (Suisse).
Cinq des huit établissements français qui figurent dans le top 200 du classement des universités mondiales du « Times higher education » 2013, publié ce 2 octobre, perdent des places par rapport à l'édition 2012 (AEF n°205340) : il s'agit de l'ENS Paris, qui passe de la 59e à la 65e place ; Polytechnique (de la 62e à la 70e place) ; l'UPMC (de la 81e à la 96e place) ; et des universités Paris-Sud (de la 92e à la 114e place) et Paris-Diderot (de la 166e à la 178e place). Seuls établissements à améliorer leur rang : Grenoble-I (du 180e au 155e), l'ENS Lyon (du 170e au 156e) et Mines ParisTech (de la tranche 226-250 au rang 193), école qui entre dans le top 200. « En France, il y a eu une chute significative dans les citations des travaux de recherche, l'indicateur qui pèse le plus lourd », souligne Phil Baty, rédacteur en chef du THE.
Sur les 20 établissements français qui apparaissent dans le top 500 du classement de Shanghai 2013, publié mercredi 15 août 2013 par l'université Jiao Tong (Chine), quatre accèdent au top 100, une première depuis 2007 : l'UPMC, qui redevient le leader national, à la 37e place mondiale (42e en 2012) ; Paris-Sud XI, qui passe du 37e au 39e rang ; l'École normale supérieure, qui gagne 2 places en se positionnant au 71e rang mondial ; et l'université de Strasbourg, 97e cette année, alors qu'elle était sortie du top 100 depuis six ans (AEF n°464708). Les universités américaines de Harvard, Stanford et Berkeley montent sur les trois premières marches du podium, tandis que pour la première fois depuis la création du palmarès, en 2003, un établissement d'Europe continentale entre dans le top 20 mondial : l'École polytechnique fédérale de Zurich (Suisse), à la 20e place.
« À l'heure actuelle, 540 établissements d'enseignement supérieur se sont inscrits pour participer » à U-Multirank, le « nouveau classement universitaire européen lancé par la Commission européenne », indique un communiqué des porteurs du projet européen (1) mercredi 5 juin 2013. U-Multirank qui se félicite d'avoir « dépassé son objectif avant la date prévue », indique que 75 % des établissements inscrits sont originaires de l'Union européenne et que « plus de 60 pays seront représentés ». Les établissements recrutés correspondent à « divers profils » : « il y a par exemple des universités de sciences appliquées et des universités avec un profil technique (environ 12 % dans chacun des deux cas), des universités généralistes (environ 50 %) et des universités spécialisées ». U-Multirank précise que « les universités de recherche intensives sont également représentées ».