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« Nous avons la ferme intention de repositionner une partie des effectifs de la police municipale. » C'est ce qu'indique à AEF Sécurité globale Marc Reneaume, candidat en deuxième position sur la liste UMP conduite par Laurence Garnier pour l'élection municipale à Nantes. « Il y a une distribution de PV de stationnement considérable. Le mauvais stationnement est un problème, mais nous souhaitons réorienter une partie des policiers municipaux et ASVP sur des missions de surveillance et de présence sur le terrain. » L'UMP prévoit aussi de mobiliser davantage les policiers municipaux « de nuit et le dimanche » et dans les quartiers sensibles, mais pas d'augmenter l'effectif de 96 agents, même si celui-ci n'est « pas forcément » adapté à une ville de 300 000 habitants, estime Marc Reneaume. « Nous essayons d'être raisonnables », commente le candidat. La tête de liste socialiste, Johanna Rolland, propose pour sa part de créer un office de la tranquillité publique. Cette dépêche est publiée dans le cadre d'une série consacrée aux enjeux des élections municipales dans les plus grandes villes de France (lire notre dossier). Retrouvez également, à la fin de la dépêche, les données-clés de la sécurité à Nantes.
« La police municipale compte 102 agents, nous n'avons pas envisagé d'augmenter ses effectifs dans les années à venir », déclare à AEF Sécurité globale Jean-Louis David, adjoint au maire de Bordeaux chargé des questions de sécurité et à nouveau candidat sur la liste d'Alain Juppé (UMP). « Toute mesure annoncée a un coût […], nous travaillons à budget constant », poursuit-il. L'équipe sortante souhaite « réguler, redistribuer, réadapter la police municipale en fonction des besoins, qui ne sont pas toujours les mêmes dans les secteurs de la ville en même temps ». Le but est de s'adapter à « la nouvelle sociologie de la ville », ajoute Jean-Louis David. Le directeur de la tranquillité publique de la ville décide déjà, à l'heure actuelle, de la répartition des effectifs au quotidien en relation avec les élus de quartier, indique l'élu.
Cette dépêche est publiée dans le cadre d'une série consacrée aux enjeux des élections municipales dans les plus grandes villes de France (lire notre dossier). Retrouvez également, à la fin de la dépêche, les données-clés de la sécurité à Bordeaux.
« Les résultats à Nice en matière de sécurité ne sont pas bons. Les atteintes aux personnes, notamment les personnes âgées, sont en hausse. Pourtant, la ville possède la plus importante densité de caméras de France », explique à AEF Sécurité globale Patrick Allemand, conseiller municipal à Nice et candidat socialiste à l'élection municipale. La ville de Nice possède 900 caméras de vidéosurveillance, soit une pour 392 habitants, 12 au km2. S'il est élu, Patrick Allemand jure de « ne pas les démonter » mais estime qu'elles ne « doivent pas se substituer à l'humain ». Il propose de créer 30 emplois au sein du CSU afin de « mieux exploiter le potentiel de ces caméras ». « Les images doivent par exemple pouvoir servir aux compagnies d'assurance », estime-t-il.
Cette dépêche est publiée dans le cadre d'une série consacrée aux enjeux des élections municipales dans les plus grandes villes de France (lire notre dossier). Retrouvez également, à la fin de la dépêche, les données-clés de la sécurité à Nice.
« Les maires doivent être davantage associés aux ZSP, non seulement parce qu'ils possèdent une lecture fine de la réalité du terrain, mais aussi parce qu'ils peuvent accompagner ce dispositif par des opérations de renouvellement urbain, comme nous le faisons sur ces deux zones », indique à AEF sécurité globale Pierre Cohen, maire socialiste sortant de Toulouse et candidat à sa succession. Toulouse dispose aujourd'hui de deux zones de sécurité prioritaires, dans les quartiers du Mirail et des Izards. Il estime que la création de ces zones « porte déjà ses fruits, puisque les atteintes aux personnes et aux biens ont diminué de manière significative dès la première année, tandis que le taux d'élucidation des affaires augmentait ».
Cette dépêche est publiée dans le cadre d'une série consacrée aux enjeux des élections municipales dans les plus grandes villes de France (lire notre dossier). Retrouvez également, à la fin de la dépêche, les données-clés de la sécurité à Toulouse.
En cas de réélection à la mairie de Lille, Martine Aubry (PS) n'envisage pas de changer de politique en matière de vidéosurveillance, mise en place essentiellement dans les transports en commun et les lieux privés. C'est ce qu'indique à AEF Sécurité globale Roger Vicot, son conseiller à la sécurité. « Martine Aubry reste sur la même ligne », annonce-t-il, la vidéosurveillance sur la voie publique étant jugée « trop chère » et peu efficace. Environ 4 500 caméras équipent à Lille les transports en commun, les parcs de stationnement et les « lieux signalés », « à chaque fois que cela est nécessaire pour démanteler les trafics, en lien avec la police et la justice », rappelle le programme de la candidate socialiste. Le document précise que la candidate poursuivra ce « recours à la vidéosurveillance […] en partenariat avec la police nationale, Transpole et les bailleurs sociaux ».
Cette dépêche est publiée dans le cadre d'une série consacrée aux enjeux des élections municipales dans les plus grandes villes de France (lire notre dossier). Retrouvez également, à la fin de la dépêche, les données-clés de la sécurité à Lille.