En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Fin 2013, 100 000 emplois d'avenir avaient été créés, il faut désormais aller plus loin et atteindre les 150 000 fin 2014 », affirme le président de la République, François Hollande, le 11 mars 2014, en clôture d'une rencontre organisée à l'Élysée avec des jeunes embauchés sur ces contrats aidés par l'État. En ouverture, Michel Sapin a souligné qu'aujourd'hui quelque 110 000 jeunes ont à ce jour été recrutés via ce dispositif, « tous nos objectifs sont atteints, se félicite le ministre du Travail. Que ce soit en termes de chiffres mais aussi de public concerné, de formation… ». D'après l'Élysée, les deux tiers des 100 000 jeunes embauchés fin 2013 sont engagés dans une formation, 9 sur 10 sont à temps plein et plus de la moitié des emplois d'avenir ont été conclus pour trois ans.
L'AMGVF (Association des maires des grandes villes de France) constate une « réelle appropriation » du dispositif des emplois d'avenir, notamment en fin d'année 2013, et une « montée en charge » qui « se confirme », à la suite d'une enquête menée en décembre dernier et rendue publique le 4 mars 2014 (1). Le nombre d'emplois d'avenir recrutés au sein des services des collectivités interrogées a augmenté de 67 % entre septembre et décembre 2013. Le coût mensuel moyen hors formation est de 600 euros par jeune à charge de la collectivité. « La question financière reste prégnante, les deux freins principaux au déploiement du dispositif en décembre 2013 étant le coût des formations ne figurant pas au catalogue du CNFPT (formations qui sont alors à la charge de la collectivité) et la situation financière parfois difficile des associations (dont le budget ne permet parfois que de financer un quart temps). »
Le décret n°2014-188 du 20 février 2014, publié au Journal officiel du 22 février 2014, autorise les organismes prescripteurs d'emplois d'avenir à déroger aux critères d'éligibilité liés à la durée de recherche d'emploi, dans les cas où ils constatent qu'un jeune rencontre des difficultés particulièrement importantes.
Le taux de prescription des emplois d'avenir atteint 91 % de l'objectif annuel et depuis le 1er novembre 2012, 85 190 contrats ont été prescrits (1) dont 97,3 % par les missions locales et 2,4 % par les Cap emploi, selon les données communiquées par l'UNML (Union nationale des missions locales). « Nous avons atteint notre rythme de croisière. Le nombre moyen d'emplois d'avenir en cours de signature est actuellement de 1 500 par semaine, ce qui est globalement pas mal », déclare à l'AEF Serge Kroichvili, délégué général de l'UNML, ajoutant que 7 200 contrats avaient été prescrits au cours du mois de janvier 2014. En 2013, les emplois d'avenir du secteur non marchand ont représenté 82 % des prescriptions. Michel Sapin a adressé une lettre aux préfets demandant que la part du secteur marchand ne s'accroisse plus en 2014, pour éviter les effets d'aubaine (AEF n°473528).
« La part des emplois d'avenir réalisés dans des entreprises du secteur marchand devra être davantage maîtrisée, pour limiter les effets d'aubaine et assurer un niveau d'exigence élevé vis-à-vis de ces employeurs », demande Michel Sapin dans une lettre datée du 16 décembre 2013 et adressée aux préfets, aux Direccte, Dieccte et au directeur général de Pôle emploi. « Cette part est au plan national de plus de 17 % des prescriptions en 2013, et même 27 % sur les 3 derniers mois : elle ne doit plus s'accroître en 2014, et même diminuer dans les régions les plus atypiques de ce point de vue (parfois au-delà de 40 % sur les 3 derniers mois, ce qui est excessif », prévient-il. Selon le ministère, la région Champagne-Ardenne affiche un taux moyen de 43,2 % sur les 3 derniers mois, la Haute-Normandie de 36,0 %, la Picardie de 33,9 % et la Bourgogne de 32,7 %.
« Le nombre de CUI-CAE à réaliser au premier semestre 2014 sera de 180 000, soit un peu plus que la moitié des 340 000 CUI-CAE programmés en LFI 2014 », annonce Michel Sapin dans une lettre datée du 16 décembre 2013 et adressée aux préfets, aux Direccte, Dieccte et au directeur général de Pôle emploi, qui a pour objet les « orientations pour la mise en oeuvre de la politique de l'emploi au 1er semestre 2014 ». Le ministre du Travail souligne également que « le nombre d'emplois d'avenir devra atteindre 135 000 à la fin du premier semestre 2014 ». Une circulaire de la DGEFP doit préciser les dotations relatives à ces objectifs du premier semestre, indique Michel Sapin.