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« Les maires doivent être aussi convaincus que nous qu'il faut construire la ville sur la ville et ne pas succomber à la facilité de construire sur le champ voisin ! », déclare le président de l'AEV (agence des espaces verts d'Île-de-France) Olivier Thomas. L'agence a pour mission de mettre en oeuvre la politique environnementale de la région Île-de-France, en protégeant les espaces naturels menacés par la poussée de l'urbanisation. Dans une interview accordée à AEF Développement durable le 24 janvier 2014, le président socialiste de l'agence revient sur la validation récente du Sdrif (schéma directeur de la région Île-de-France) et sur l'impact du Grand Paris dans le développement du territoire francilien. Il annonce en outre la transformation de l'AEV en « agence des espaces naturels ».
Le Sdrif (schéma directeur de la région Île-de-France) sera soumis au vote de l'assemblée régionale, en vue de son adoption, le vendredi 18 octobre 2013, voire le samedi 19 octobre, lors d'une séance plénière extraordinaire, indique Jean-Paul Huchon, président de la région Île-de-France, mardi 15 octobre 2013. Ce projet d'aménagement à horizon 2030 vise trois objectifs pour la région : « cohésion, transition écologique et solidarité ». Le Sdrif n'est pas qu'un document stratégique et d'urbanisme, c'est aussi « un projet de vie » pour les 20 ans à venir, selon l'élu socialiste, qui a souhaité le baptiser « Île-de-France 2030 ».
Les préconisations du projet de Sdrif (schéma directeur de la région Île-de-France) « conduiront à une régression des territoires ruraux et naturels de l'ordre de 1 800 hectares par an, proche de la tendance moyenne des dernières décennies », écrit l'Autorité environnementale dans un avis sur ce document d'urbanisme et d'aménagement de la région Île-de-France, mis en ligne mercredi 13 mars 2013. Cette consommation foncière nette « de 0,2 % par an du capital actuel, non renouvelable » aura lieu « même si la densité de logements dans les extensions urbaines est plus forte et si l'ouverture de ces extensions nouvelles apparaît mieux maîtrisée ». L'Autorité environnementale pointe également la « contribution de l'urbanisme à l'évolution des émissions de gaz à effet de serre dans la région », « très éloignée » de l'atteinte du facteur 4 en 2050 par rapport à 1990, du fait « de l'éloignement des nouveaux logements par rapport au centre de l'agglomération et des besoins de mobilité correspondants ».