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« Les Espé représentent peut-être le pari le plus risqué, mais aussi le plus engagé et le plus motivant de tout le quinquennat », estime la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, le 3 février 2014 à l'Esen. Elle a notamment insisté sur les défis posés à la société en général et auxquels les Espé doivent également faire face : un accès restreint aux études supérieures des jeunes issus des milieux populaires, l'importance croissante du numérique dans la formation et en particulier au travers des « Moocs », ou encore la méconnaissance qu'ont encore souvent les lycéens de la réalité de l'université. Sur ce dernier point, Geneviève Fioraso souhaite que les Espé jouent un « rôle de médiation ». À cette occasion, les directeurs d'Espé font part d'inquiétudes relatives aux difficultés financières.
Les Espé entretiennent des relations « un petit peu plus compliquées » avec les corps d'inspection, « sans doute parce qu'avec la mise en place dans l'urgence des Espé, il y a eu un manque de temps pour communiquer à ces niveaux », déclare Jacques Ginestié, nommé directeur de l'Espé d'Aix-Marseille le 16 janvier 2014. Dans un entretien à AEF, il revient sur le démarrage de l'école, notamment sur « l'implication » de l'académie. Outre les « difficultés à débloquer des moyens pour la rentrée 2013 », il relève deux « enjeux » : « proposer une formation cohérente d'un site à l'autre », et « construire une équipe pédagogique ». « Ce n'est pas facile d'intégrer dans l'équipe un enseignant de terrain qui, dans l'année, délivre quelques heures dans une formation qui en compte 500 », souligne le directeur qui mise « beaucoup » sur les conseils de perfectionnement pour y remédier.
« Inscrire la formation initiale et continue des enseignants dans une perspective de développement des cultures scientifique, technique et industrielle » ; « intégrer des modules de méthodologie de sciences et d'histoire des sciences et des techniques dans les cursus des écoles de journalisme » ; « systématiser l'organisation d'enseignements interdisciplinaires, associant le plus souvent possible les différentes sciences dures et biologiques, mais aussi les sciences humaines et sociales », cela tant au sein des universités que dans les écoles d'ingénieurs. Voici trois des propositions du rapport de l'Opecst (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques) sur « La diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle », rendu public mercredi 29 janvier 2014. Les auteurs en sont la députée Maud Olivier (SRC, Essonne) et le sénateur Jean-Pierre Leleux (UMP, Alpes-Maritimes).
L'université d'Artois crée, de manière transitoire, un service de gestion et d'appui pour soutenir l'activité de l'Espé Lille Nord de France, qui a pris la place de l'IUFM, son ancienne école interne. « Notre établissement gère les moyens et les personnels pendant encore un an, même si l'Espé est déjà autonome sur le plan politique », résume Francis Marcoin, président de l'université, interrogé par AEF. En janvier 2015, la nouvelle école devra être entièrement gérée par la Comue. Elle va être dotée de huit postes administratifs et bénéficier de l'apport de sept enseignants-chercheurs supplémentaires. Elle dispose aussi d'un fonds de réserve de 9 millions d'euros, héritage de l'ancien IUFM.
L'Ésen lance les 3 et 4 février 2014 un plan de formation pour les équipes pédagogiques et de direction des Espé. C'est ce qu'indique son site internet. Le premier séminaire devrait être inauguré en présence du ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon. Cette session s'adressera aux directeurs d'Espé, adjoints, présidents de conseils d'école et représentants des rectorats, et portera sur le thème de la gouvernance (partenariats, budget de projet, gestion des équipes pluricatégorielles, relations entre conseils d'école, d'orientation et instances des universités). Trois thématiques « prioritaires » seront abordées lors de ces formations qui s'étaleront jusqu'en novembre pour les équipes de direction et d'avril à juin pour les équipes pédagogiques : « piloter une école de formation » ; « développer une culture commune » ; « former au et par le numérique ».
Environ 88 000 personnes se sont inscrites sur la plate-forme FUN (France université numérique) pour suivre un ou plusieurs des 25 premiers Moocs (massive online courses) proposés par les établissements d'enseignement supérieur français, selon un premier bilan présenté le 14 janvier 2014 par Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Une deuxième vague de 30 Moocs est prévue en 2014, à partir du financement de 12 millions d'euros pris sur les investissements d'avenir. Le ministère annonce qu'il apportera 5 millions d'euros pour développer une offre sur le secteur de la formation professionnelle et 3 millions pour « l'équipement de 'fabriques de Moocs' (laboratoires vidéo) » sur les campus des futures Comue. Le développement d'initiatives partenariales à l'international est également prévu, en particulier avec l'AUF (Agence universitaire de la francophonie).
L’opérateur public annonce, le 4 août 2022, avoir publié au deuxième trimestre de cette année 427 000 offres d’emploi supplémentaires par rapport à la même période l’année précédente (+16,5 %). Les plus forts taux de croissance concernent les métiers du support à l’entreprise (+33 %), de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne (+22 %) et de l’industrie (+21 %). Les deux tiers (66,1 % précisément) de ces offres portent sur des contrats à durée indéterminée ou à durée déterminée d’au moins six mois, 1,6 point de plus en un an. Les secteurs de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne et aux collectivités sont ceux qui ont vu la part de ces emplois durables progresser le plus, avec une augmentation respectivement de 4,7 points et 3,5 points. En revanche, le nombre d’offres durables chute dans le secteur de la santé, de 4,3 points en un an.