En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Il faut penser ce qu'est l'investissement formation. C'est utile de construire des indicateurs RSE permettant de valoriser cet investissement à l'extérieur de l'entreprise, mais il faut aussi voir comment le valoriser à l'intérieur, auprès des actionnaires par exemple », explique Carine Seiler, directrice Formation-Économie-Emploi de Sémaphores (Groupe Alpha), lors de la table ronde « Compétences et formation : comment les mettre en oeuvre » organisée le 30 janvier 2014 dans le cadre de l'université d'hiver de la formation de Centre Inffo. Parmi les partenaires sociaux réunis autour de la table, la CGPME et l'UPA ont confirmé leurs visions opposées sur le volet « financement » de la réforme de la formation en cours mais ce sont accordés sur l'importance de l'entretien professionnel et du rôle des Opca.
Comment réussir la transition vers le nouveau système de financement de la formation professionnelle ? Quelles sont les avancées prévues par l'accord du 14 décembre 2013 et les points qui restent à préciser ? Ce sont quelques unes des questions abordées lors d'un débat organisé lors de l'université d'hiver de la formation professionnelle organisée par Centre Inffo à Biarritz vendredi 31 janvier 2014, à peine une semaine avant la discussion en séance publique à l'Assemblée nationale du projet de loi formation. Pour Stéphane Lardy, l'État doit relâcher la pression sur les Opca et Fongecif, qui seront en première ligne. Évoquant le CPF, le négociateur FO estime qu'il constitue « l'achèvement d'une évolution engagée en 2003 avec l'instauration du DIF ». La CGT regrette de son côté que l'ANI n'ait pas permis de « franchir une étape supplémentaire dans la sécurisation des parcours professionnels ».
Séparation entre entretien d'évaluation et entretien professionnel, formalisation écrite des différentes étapes de ce dernier, prise en compte de l'ancienneté pour déterminer le moment où il doit être effectué… Lors de l'examen du projet de loi relatif à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, mercredi 29 janvier 2014, les députés ont précisé les dispositions relatives au nouvel entretien professionnel prévu par le texte. Ils ont également clarifié la définition de l'action de formation, apporté une dimension territoriale aux négociations sur la GPEC et supprimé la prolongation de l'expérimentation du contrat de professionnalisation pour les particuliers employeurs. Le projet de loi sera discuté en séance publique à l'Assemblée nationale à partir du 5 février.
« La CGPME propose une nouvelle négociation TPE-PME aux organisations signataires de l'accord constitutif d'Agefos-PME, avec la volonté d'aboutir à une contribution volontaire mutualisée permettant d'apporter une réponse solide aux entreprises qui sont déjà engagées dans un effort de formation », annonce Jean-Michel Pottier, le président de la commission formation de l'organisation patronale, le 30 janvier 2014, lors d'une table ronde organisée dans le cadre de l'université d'hiver de la formation professionnelle du Centre Inffo. « Cette assurance formation permettra aux petites entreprises d'aborder sereinement les choses », explique Jean-Michel Pottier à l'AEF. Il déplore qu' « en période de crise, la vision à court terme semble être de chercher à diminuer les charges ». « Jusqu'alors les fonds mutualisés étaient considérés comme des fonds publics, mais demain, où se situera cette ‘contrepartie' ? » s'interroge-t-il.
La CGPME annonce, sans surprise, mercredi 18 décembre 2013, qu'elle ne signera pas l'ANI du 14 décembre relatif à la formation professionnelle. La Confédération dénonce la complexité des mesures contenues dans son texte ainsi que l'appauvrissement des financements de la formation qui vont pénaliser les entreprises de 10 à 300 salariés. Elle annonce sa position lors d'une conférence de presse au cours de laquelle, outre le détail des griefs qu'elle oppose au contenu du texte, elle laisse la parole à une demi-douzaine de branches professionnelles favorables à sa position, dont quatre qui sont également adhérentes au Medef : la FFB, l'Umih et le CNPA. La CGPME va par ailleurs agir auprès des parlementaires et du gouvernement pour tenter d'agir sur la transposition de l'ANI dans le projet de loi relatif à la formation qui sera présenté en Conseil des ministres le 22 janvier prochain.