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« À la différence d'établissements comparables dans le monde, l'Ensba (École nationale supérieure des beaux-arts) demeure une école spécialisée dans les seuls beaux-arts. Ce choix […] se traduit par une limitation a priori du nombre d'élèves formés. Il a pour conséquence de cloisonner l'enseignement à une époque où toutes les formes d'expression s'interpénètrent. Enfin, il limite très fortement les débouchés à la sortie de l'école, réduit l'empreinte de l'Ensba au plan international et l'isole du réseau des écoles d'art en France avec lesquelles les coopérations et les échanges sont quasiment inexistants. » C'est ce qu'écrit la Cour des comptes dans un référé publié début février 2014, à la suite de son contrôle des comptes et de la gestion de l'Ensba sur les exercices 2001 à 2011. Elle réclame à la tutelle « des orientations ou des initiatives dans plusieurs domaines », qui sont attendues dans les deux mois.
Dans une lettre aux dirigeants des écoles nationales supérieures d'architecture datée du 30 décembre 2013, Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, expose les trois axes d'une réforme qu'elle entend « finaliser à l'automne » et qui aura comme objectif « une plus forte insertion des Ensa dans le droit commun du service public de l'enseignement supérieur ». Cette réforme vise d'une part à « intégrer les principes de gouvernance » des autres établissements d'enseignement supérieur à celle des écoles d'architecture, leur statut actuel ne « facilitant pas leur pleine participation à la recomposition du paysage de l'ESR en cours ». La ministre souhaite d'autre part faire évoluer le statut des enseignants des Ensa « pour leur permettre de se consacrer davantage à la recherche ». Enfin, en matière de vie étudiante, la réforme devra « donner les mêmes droits et avantages » aux élèves architectes qu'aux étudiants d'université.
La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, annonce par un communiqué du 30 septembre 2013, le départ de Geneviève Gallot, directrice de l'Ensad (École nationale supérieure des arts décoratifs), à compter du 1er novembre 2013. Un appel à candidatures avait déjà été émis cet été et « une procédure de recrutement sera prochainement lancée afin de nommer un nouveau directeur à la tête de l'établissement », indique le ministère. « Il aura pour mission de promouvoir un projet pédagogique collaboratif et de consolider la stratégie d'ouverture internationale et de diversification sociale de l'école pour l'inscrire durablement au rang des plus prestigieuses écoles d'art et de design internationales et contribuer à confirmer la place de la jeune scène artistique et créative française dans le monde. »
PSL (Paris sciences et lettres) annonce la création d'un nouveau doctorat intitulé Sacre (sciences, arts, création, recherche), dont l'ambition est de « rapprocher artistes, créateurs et scientifiques », mercredi 3 octobre 2012. Ce doctorat résulte de la coopération, au sein de PSL, de cinq de ses membres : l'ENS Paris, le CNSAD (Conservatoire national supérieur d'art dramatique), le CNSMDP (Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris), l'Ensad (École nationale supérieure des arts décoratifs) et l'Ensba (École nationale supérieure des beaux-arts). La première promotion, qui fera sa rentrée le 6 novembre, comprendra une quinzaine de doctorants, qui bénéficieront de « contrats doctoraux pour trois ans » financés dans le cadre de l'idex (initiative d'excellence). « Pour l'instant, c'est l'ENS qui héberge provisoirement ce doctorat, en attendant que le ministère approuve la création de notre propre école doctorale », indique Monique Canto-Sperber, présidente de PSL. Pour accompagner le lancement du doctorat, les cinq établissements partenaires organisent dans leurs locaux un festival « Accélération » du 5 au 20 octobre (1).
Les projets d'initiative d'excellence de Strasbourg et PSL recevront chacun 750 millions d'euros de dotation en capital, celui de Bordeaux 700 millions. C'est ce qu'indique Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mardi 20 décembre 2011, à Paris, en marge de l'annonce des lauréats des équipex. Cette dotation englobe la dotation pour les labex portés pour les trois lauréats de l'idex.
« Nous avons pour nous la géographie, l'histoire et les valeurs communes. Nous ne créons pas une alliance d'opportunité ou de circonstance », déclare Monique Canto-Sperber, directrice de l'ENS Ulm, lors de la présentation officielle de PSL pour « Paris sciences et lettres », vendredi 16 avril 2010. Ce regroupement de cinq établissements - ENS, Collège de France, Observatoire de Paris, ESPCI ParisTech et Chimie ParisTech - est une FCS (fondation de coopération scientifique), dont les statuts ont été adoptés par tous les membres fondateurs, et présidée « pour les premiers mois » par Claude Cohen-Tannoudji, prix Nobel de physique en 1997.