En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
L'agriculture et la pêche durables aussi bien que la gestion durable de l'eau figurent parmi les enjeux clés du secteur agroalimentaire, estime l'agence extrafinancière allemande Oekom, qui présente vendredi 7 février les résultats récents de sa notation du secteur. « La réduction de l'emploi de pesticides ou l'augmentation de l'efficacité hydrique sur tout le cycle de vie du produit » font partie des solutions recherchées par Oekom. Le secteur « compte aussi parmi les émetteurs de gaz à effet de serre importants et doit prendre des engagements importants. En outre, la santé des consommateurs demande aux entreprises la mise en place de systèmes d'information sur les valeurs nutritionnelles et sur une production des aliments plus sûre et plus saine. » Concernant le processus de production, « les problèmes sociaux au sein des chaînes d'approvisionnement sont particulièrement préoccupants dans les pays en développement et représentent un réel défi. »
En 2011, les deux tiers des sociétés françaises de 50 salariés ou plus connaissent la notion de RSE et plus de la moitié d'entre elles ont le sentiment de mener des actions dans cette perspective, explique l'Insee dans l'édition 2013 de son ouvrage « Les entreprises en France », publié vendredi 18 octobre 2013. « Les secteurs de l'énergie, de l'environnement et de l'industrie agroalimentaire - domaines où les problématiques de développement durable sont très présentes - sont les plus engagés dans ce processus. À l'inverse, la notion même de RSE est souvent inconnue des sociétés du commerce et de l'industrie manufacturière (hors industrie agroalimentaire). »
« D'importantes économies d'échelle » existent en matière d'affichage environnemental sur les produits agroalimentaires, selon un premier retour d'expérience publié par le CGDD (Commissariat général au développement durable) dans sa publication « Le point sur » du mois de mai 2012. « Si l'élaboration de l'affichage environnemental (identification des sources de données, méthode de calcul, format et supports d'affichage, etc.) peut requérir un investissement de départ non négligeable, une fois cette étape passée, son déploiement est plus rapide et moins coûteux pour chaque référence supplémentaire », indique le CGDD. « Certaines coopérations sont même apparues entre entreprises directement concurrentes, dans le cadre de projets collectifs initialement définis ou d'opportunités nées en cours d'expérimentation. »
« Le référentiel de calcul des impacts environnementaux concernant les produits alimentaires et l'alimentation pour animaux domestiques est en cours de finalisation. Il devrait être proposé à la plateforme du 11 avril pour validation », déclare Christine Cros, chef du service écoconception et consommation durable à l'Ademe, lors du salon de l'agriculture vendredi 3 mars 2012. Ce document global pourrait être complété par des référentiels pour des catégories plus ciblées telles que les corps gras, la viande et la charcuterie, les fruits et légumes, le lait, les eaux minérales, les jus de fruit, le vin, les aliments pour animaux domestiques et le café.
« Plusieurs salariés » de l'entreprise Nutréa de Plouisy dans les Côtes d'Armor, filiale du groupe Triskalia qui emploie actuellement 70 salariés (1), « déclarent aujourd'hui publiquement avoir été intoxiqués par des pesticides (dont certains interdits au moment des faits) se trouvant dans des hangars stockant des céréales ». C'est ce qu'indiquent conjointement l'association de défense de l'environnement Générations Futures, le syndicat Solidaires, le mouvement Attac et l'association Phyto-Victimes, vendredi 23 septembre 2011. « Ces salariés de l'agroalimentaire demandent aujourd'hui justice et réparation », réclament les quatre organisations, soulignant que « certains d'entre eux connaissent depuis de nombreux et lourds problèmes de santé ».