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Trois parlementaires membres du parti Europe Écologie-Les Verts, Michèle Rivasi, député européenne, Aline Archimbaud, sénatrice (Seine-Saint-Denis), et Jean-Louis Roumegas, député (Drôme), plaident pour une interdiction du mercure dentaire en France à l'horizon 2018 et travaillent sur une proposition de loi en ce sens, annoncent-ils lors d'une conférence de presse à Paris, jeudi 5 décembre 2013. En Europe, le mercure - considéré comme hautement toxique - présent dans les amalgames dentaires représente la première source d'imprégnation de la population. L'Agence nationale de sécurité du médicament estime qu'un quart des obturations se feraient encore à base d'amalgames en France.
La convention de Minamata, nouveau traité international réglementant le mercure, s'est ouverte à la signature le 10 octobre 2013, lors d'une cérémonie organisée à Kumamoto, au Japon. Près d'une centaine de pays a déjà signé la convention, qui doit son nom à la ville nippone de Minamata, dont les habitants avaient été victimes d'une intoxication massive au mercure dans les années 1950. Adopté en janvier 2013 par 140 États (AEF n°197618), le traité met fin à quatre années de négociations visant à réduire les émissions de cet élément chimique, sources de graves problèmes neurologiques et physiques. « Il n'y a pas une personne au monde qui ne bénéficiera pas de ces dispositions, qu'il s'agisse des ouvriers travaillant dans les mines d'or, des femmes enceintes ou de ceux qui manipulent des déchets dans les pays en développement », estime Achim Steiner, directeur exécutif du Pnue. Le traité entrera en vigueur lorsque 50 pays l'auront ratifié.
Le HCSP (Haut Conseil de la santé publique) remet jeudi 19 septembre 2013 son rapport d'évaluation du PNSE II (plan national santé environnement 2009-2013), dans lequel il porte une attention particulière à neuf domaines, « traceurs pertinents de l'évolution de la situation en santé-environnement », ainsi qu'à la contribution du plan à la réduction des inégalités sociales et territoriales d'exposition aux risques environnementaux. Si le HCSP souligne la nature « mobilisatrice » du plan, il note la difficulté de mesurer les résultats de ses actions, compte tenu des échelles de temps. Il n'a pas pu en outre se prononcer sur la réduction des inégalités, et pointe le manque d'informations collectées ou disponibles à ce sujet, et sur la qualité des milieux et les expositions de la population en général. L'instance ne constate pas d'amélioration de la qualité de l'air extérieur mais souligne une tendance à l'amélioration de la qualité de l'eau du robinet.
Les négociations internationales qui se déroulaient à Genève, sous l'égide du Pnue (Programme des Nations unies pour l'environnement) depuis le 14 janvier, ont débouché, samedi 19 janvier 2013, sur l'adoption d'un traité international sur le mercure, baptisé convention de Minamata, du nom de la plus grande contamination mondiale au mercure, dans la ville japonaise du même nom, dans les années 1950. L'adoption du traité par les quelque 140 pays représentés met fin à quatre années de négociations visant à réduire les émissions de cet élément chimique, évaluées à 2 000 tonnes par an et sources de très graves problèmes neurologiques et physiques. Composé de mesures obligatoires juridiquement contraignantes et de mesures volontaires, le traité « ne va pas pas entraîner des réductions immédiates des émissions de mercure mais va seulement permettre de réduire le contenu en mercure de certains produits », regrette le réseau mondial d'associations « Zero mercury working group ». Pour Achim Steiner, directeur du Pnue, le traité aura des « bénéfices dans le monde entier, en particulier pour les travailleurs des mines d'or de petite taille et les habitants de l'Arctique ».
« Le traité mondial sur le mercure doit devenir une réalité », explique à AEF Développement durable, Elena Lymberidi-Settimo, chargée de mission sur le mercure au sein du BEE (Bureau européen pour l'environnement) et coordinatrice de la campagne internationale « Zéro mercure », qui regroupe une centaine d'ONG dans le monde. Elle s'exprime quelques jours avant le début de la cinquième et dernière session de négociations internationales en vue d'un traité mondial, qui se tient à Genève, du 13 au 18 janvier 2013. Ces négociations, qui ont débuté en juin 2010, sont coordonnées par le Pnue (Programme des Nations unies pour l'environnement) et rassemblent 147 États. Le traité a pour but de réduire les émissions de mercure, estimées à 2 000 tonnes par an et sources de très graves problèmes neurologiques et physiques (AEF n°198410).
Le Pnue (Programme des Nations unies pour l'environnement) publie, jeudi 10 janvier 2013, une évaluation de la contamination de mercure dans le monde, soulignant les risques sanitaires et environnementaux croissants auxquels sont exposées les populations des pays en développement. Cet état des lieux, mis à jour pour la dernière fois en 2007, sera présenté lors de la dernière session de négociations en vue d'un traité mondial sur le mercure, qui se tiendra à Genève du 13 au 18 janvier. Le Pnue coordonne ces négociations intergouvernementales qui se sont déroulées en cinq étapes depuis juin 2010 et dont le résultat doit être présenté lors de l'assemblée générale du Pnue, à Nairobi, du 18 au 22 février. Le traité sera ensuite ouvert à signature lors d'une conférence qui se tiendra au Japon dans les prochains mois.