En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
En 2012, 95 milliards de dollars de « finances vertes » ont été engagés par les banques bilatérales de développement, soit 6 milliards de plus qu'en 2011, selon un rapport de l'IDFC (Club international du financement du développement, dont l'Agence française de développement fait partie), présenté en marge de la 19e conférence des parties à la convention climat à Varsovie (AEF n°469525), qui s'est déroulée du 11 au 22 novembre 2013. Sur cette somme, 14 milliards ont été alloués à l'adaptation au changement climatique. Dans un entretien à AEF, Pierre Forestier, chef de la division changement climatique de l'AFD, estime auprès d'AEF Développement durable, lundi 2 décembre 2013, qu'on « ne sait pas financer l'adaptation », faute d'une définition claire de cette question et qu' « il y a peu de demande » du côté des pays en développement à ce sujet. Pierre Forestier annonce par ailleurs que « d'ici un ou deux ans, tous les financeurs auront des tests intégrés de résilience sur le changement climatique ».
La 19e conférence des parties à la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques), qui se déroulait à Varsovie depuis le 11 novembre, s'est achevée samedi 23 novembre 2013 vers 19h, après une longue journée de tensions (AEF n°469525). Les 195 parties se sont entendues sur un ensemble de textes. L'enjeu, pour le principal texte de négociations dit de « la plateforme de Durban », était notamment de tracer une feuille de route d'ici la conférence de Paris de 2015. Les discussions ont aussi été âpres sur la question des financements et des pertes et préjudices pour les pays en développement. Un accord a également été trouvé pour préciser le mécanisme Redd+ sur la déforestation.
La 19e conférence de Varsovie s'est achevée samedi 23 novembre 2013 vers 19h, après une journée tumultueuse où les négociateurs ne savaient pas dire ce qu'il adviendrait de l'accord au milieu de l'après-midi. L'enjeu était notamment pour l'Union européenne, et la France qui doit accueillir la conférence de 2015, de préciser le calendrier d'annonce des engagements. Les pays en développement, dont la voix a été portée par le groupe Basic (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud), se sont exprimés avec pugnacité pour que la notion d'équité entre les engagements des pays développés et ceux des pays en développement figure dans le texte principal (« plateforme de Durban »), qui présente les premiers éléments pour l'accord de 2015. C'est finalement le terme de « contribution » et non « d'engagement » qui l'a emporté : tous les Etats sont invités à soumettre leur contribution en termes de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, « bien en avance » de la conférence de 2015 (COP 21), où doit être formulé l'accord, et, « pour ceux prêts à le faire, dans le premier trimestre 2015 ». Pour obtenir cette formulation, qui reste cependant très proche de la position européenne, les pays en développement ont fait des compromis sur les financements et la question des pertes et dommages. Celle-ci a abouti par la création du Mécanisme international de Varsovie, dont certains éléments doivent être redessinés à la conférence des parties de 2016, que le Sénégal s'est proposé d'accueillir.
La France versera cinq millions d'euros au Fonds d'adaptation, annonce jeudi 21 novembre 2013 Pascal Canfin, ministre délégué chargé du Développement, lors d'une conférence de presse en marge de la 19e conférence des parties à la Ccnucc, à Varsovie. La question du financement de l'adaptation au changement climatique, portée par les pays en développement, cristallise les négociations à Varsovie, et est l'une des raisons expliquant le départ des ONG et des syndicats de la négociation, ce jeudi après-midi. « Grâce aux différentes contributions, notamment des pays européens, nous allons réussir à répondre à la demande des pays moins avancés de verser 100 millions de dollars (soit 74 millions d'euros) pour le Fonds d'adaptation. C'est un premier résultat, modeste, mais c'est un premier résultat de la conférence de Varsovie », déclare Pascal Canfin. La candidature de la France pour accueillir la conférence en 2015 doit être entérinée vendredi, dernier jour des négociations.
« Il serait extrêmement souhaitable que la France participe au fonds d'adaptation », affirme le ministre délégué au Développement, Pascal Canfin, lors d'un entretien avec l'association des journalistes en environnement à Paris, mardi 19 novembre 2013. Il s'exprime à la veille de son départ pour Varsovie, où se tient, jusqu'au 22 novembre, la 19e conférence des parties à la convention climat. Il y représentera le gouvernement français aux côtés de Philippe Martin, ministre de l'Écologie, et de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères. Le financement de l'adaptation au changement climatique et la question du mécanisme sur les pertes et préjudices est au coeur des négociations climatiques et du rapport de force entre pays développés et pays en développement. Le même jour, le Pnue publie un rapport sur l'adaptation en Afrique, appelant à consacrer des financements supplémentaires à ce sujet.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :