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Christian de Lavernée, préfet de Loire-Atlantique, indique, lors d'une conférence de presse lundi 16 décembre 2013, que les arrêtés « loi sur l'eau » et « espèces protégées », autorisant le début des travaux préalables à la construction du futur aéroport Notre-Dame-des-Landes, seront signés « très prochainement ». Il prend un « engagement de résultats » sur le volet environnemental, précisant que « les obligations de résultats seront imposées au maître d'ouvrage ». Également présent, le directeur de la DGAC (direction générale de l'aviation civile) Patrick Gandil a évoqué un début de chantier « en 2014 » sans donner plus de précision. La mise en service du futur aéroport, au nord de Nantes, d'abord prévue en 2017, serait, quant à elle, repoussée « aux alentours de 2020 ». En réaction, plusieurs associations environnementales annoncent qu'elles contesteront les autorisations devant la justice.
Réaménager l'actuel aéroport de Nantes Atlantique coûterait plus de 825 millions d'euros. C'est l'estimation à laquelle arrive une étude de la DGAC (direction générale de l'aviation civile) publiée le mercredi 6 novembre 2013 par la préfecture de Loire-Atlantique. L'évaluation économique conclut donc à des coûts élevés, voire légèrement supérieurs à ceux correspondant à la construction d'un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (807 millions d'euros). Le maintien de l'activité exigerait en effet la réfection complète de la piste et le déploiement des infrastructures pour gérer l'afflux de passagers. La DGAC affirme par ailleurs que la création d'une piste transversale est une solution à écarter.
Le bruit, qui est l'un des arguments utilisés par les partisans de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, n'est « pas un argument valable pour transférer Nantes-Atlantique », affirme le 26 septembre 2013 le CéDpa (collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes). Ses propos s'appuient sur les résultats d'une contre-étude sur les PEB (plans d'exposition au bruit) prévisionnels de l'agglomération nantaise réalisée, à la demande du collectif, par Adecs Airinfra, « un cabinet prestataire indépendant » situé aux Pays-Bas. De quoi conforter les opposants dans l'idée que la construction du projet d'aéroport au nord de Nantes est inutile mais aussi de quoi raviver les tensions avec la partie adverse, dont l'association des Ailes pour l'ouest, qui qualifie cette contre-expertise de « baroud d'honneur ».
« à ce stade, il ne semble pas indiqué d'ouvrir une procédure d'infraction », a affirmé à propos du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes Karl Falkenberg, directeur général chargé de l'environnement de la Commission européenne, au cours d'une réunion avec la commission des pétitions du Parlement européen, mardi 17 septembre 2013. « La Commission ne prend pas de position définitive, mais va continuer à surveiller de très près l'évolution du dossier. C'est au vu de l'ensemble qu'elle prendra sa décision », a poursuivi le haut fonctionnaire européen. Les acteurs favorables à ce projet se sont félicités de cette annonce, tandis que les opposants attendent désormais leur « rencontre promise » avec le ministre de l'écologie Philippe Martin, prévue pour fin septembre ou début octobre.