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La deuxième assemblée générale de l'IPBES, plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, s'est achevée samedi 14 décembre 2013 à Antalya en Turquie. À son issue, la plateforme est dotée d'un budget de 43,5 millions de dollars pour 2014-2018, dont la moitié a déjà été promise par certains des 115 États membres, et d'un programme de travail. Huit évaluations vont être mises en place en 2014, dont une première publiée en décembre 2015 qui se consacre à la pollinisation. La française Anne Larigauderie a été nommée à la tête du secrétariat de la plateforme. La question centrale de cette deuxième assemblée a été l'intégration des parties prenantes aux différents niveaux de l'IPBES. Il a été décidé que la société civile pourrait proposer directement ses experts, qui ne pourront représenter plus de 20 % des scientifiques sélectionnés pour élaborer les évaluations.
L'IPBES, plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, a été formellement lancée à l'issue de sa première session plénière, qui s'est tenue à Bonn (Allemagne) du 21 au 26 janvier 2013, où siège son secrétariat. Surnommée « le Giec de la biodiversité », l'IPBES est opérationnelle depuis avril 2012 (AEF n°216271) et pilotée par quatre agences de l'ONU : le Pnue (Programme des Nations unies pour l'environnement), l'Unesco, la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) et le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement). Cent cinq pays ont participé à la réunion de Bonn.
Philippe Cury (Ifremer/IRD/université de Montpellier-II), Wolfgang Cramer (IMBE) et Paul Leadley (université Paris-Sud-XI) sont les trois scientifiques proposés par la France pour siéger au sein du panel d'experts multidisciplinaires de l'IPBES, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services rendus par les écosystèmes, souvent présentée comme le « Giec de la biodiversité ». Le panel d'experts multidisciplinaires a pour mission de fixer les procédures de travail de l'IPBES et comprend 25 places. À ce jour, 66 experts (1) ont été présentés par les cinq groupes régionaux de l'institution (Europe de l'ouest, Amérique du Nord et Océanie ; Asie ; Afrique ; Europe de l'est ; Amérique latine et Caraïbes), qui disposent chacun de cinq places. L'élection des 25 membres se fera lors de la première assemblée plénière de l'IPBES, qui aura lieu à Bonn du 21 au 26 janvier 2013.
Le secrétariat de l'IPBES, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services rendus par les écosystèmes, met en ligne, depuis le 1er septembre 2012, la liste des États membres de la plateforme. A ce jour, 92 États, dont la France, en sont membres. Le secrétariat invite « tout État membre des Nations unies à devenir membre de l'IPBES » afin de pouvoir participer à la première assemblée plénière qui aura lieu à Bonn (Allemagne), du 21 au 26 janvier 2013.
La seconde session plénière de l'IPBES (plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services rendus par les écosystèmes), surnommé le « Giec de la biodiversité », qui se tenait à Panama City du 16 au 21 avril 2012, a permis de « rendre opérationnel » cet organisme qui vise à faire l'interface entre la recherche et les décideurs politiques, selon les Nations unies (AEF n°216991). « Elle s'est déroulée dans une atmosphère positive, on sentait un véritable désir de créer cette plateforme », commente auprès d'AEF Lucien Chabason, conseiller auprès de la direction de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales). Il salue un processus qui met fin à quatre années de négociations internationales.
C'est Bonn (Allemagne) qui hébergera le secrétariat de l'IPBES (plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services rendus par les écosystèmes), ont décidé les parties vendredi 20 avril 2012, à Panama City, à l'avant-dernier jour de la seconde session plénière de la plateforme qui a débuté le 16 avril (AEF n°216991). La ville allemande a obtenu 47 voix en sa faveur sur 90 lors du quatrième tour de vote. L'Inde a d'abord été éliminée, puis la France (Paris), puis le Kenya (Nairobi), et enfin la Corée du Sud (Séoul). Bonn héberge déjà la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques).