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Le collectif des associations unies (1) adresse, mardi 31 décembre 2013, au président de la République huit voeux, afin de lutter contre le mal-logement. Le collectif demande notamment qu'une loi de programmation sur le logement très social soit prévue afin de renforcer les objectifs de production de PLAI, et qu'une revalorisation des aides au logement soit mise en place « dès le mois de janvier », au lieu du mois d'octobre comme indiqué dans la LFI pour 2014. Dans ses voeux, le collectif renouvelle également sa demande d'un moratoire sur les expulsions locatives.
« Non, le projet de loi Alur ne résoudra pas la crise du logement », assure Christophe Robert. « En tout cas pas en l'état. » Le directeur général adjoint de la fondation Abbé Pierre s'exprime, lundi 9 septembre 2013, à la veille du début de l'examen en première lecture du projet de loi par l'Assemblée nationale (AEF Habitat et Urbanisme n°182893), en tant que porte-parole du collectif des associations unies. Lequel collectif adresse le même jour une lettre à l'attention des députés pour qu'ils relaient et défendent ses propositions. « Il faut recadrer le projet de loi vers une dimension sociale. » « Le gouvernement nous a assuré, par voie orale, [soutenir] entre le tiers et la moitié de nos [propositions d'] amendements », indique Florent Gueguen, directeur général de la Fnars, également porte-parole du collectif. Notamment, l'étude de la création d'un statut unique pour tous les établissements et services d'accueil de l'hébergement et de l'accompagnement des personnes sans-abri.
« Le plan quinquennal de lutte contre la pauvreté ne se met en forme que trop lentement » (AEF Habitat et Urbanisme n°197577), déplore Florent Gueguen, directeur général de la Fnars, mardi 14 mai 2013, au sortir de la rencontre du collectif des associations unies « pour une nouvelle politique publique du logement » avec le Premier ministre. Une entrevue visant à faire le point sur la situation des mal-logés à la sortie de l'hiver ainsi que sur le dossier des bidonvilles, à laquelle ont également participé la ministre du Logement, Cécile Duflot, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, et la ministre déléguée à la Lutte contre les exclusions, Marie-Arlette Carlotti. La situation est « explosive » prévient Florent Gueguen. Aussi faut-il, « dès à présent, changer le rythme des réformes ».
Le collectif des associations unies contre le mal-logement (1) interpelle, dans une lettre datée du 11 mars 2013 dont AEF Habitat et Urbanisme a eu copie, les parlementaires sur la nécessité de mettre en place en 2013 « un moratoire sur toutes les expulsions locatives sans solution, avec dédommagement des propriétaires ». Ce mercredi 13 mars, le collectif s'est rendu devant l'Assemblée nationale pour obtenir un rendez-vous avec des députés, et a finalement été reçu par Hélène Peskine, conseillère logement de Claude Bartolone, président (PS) de l'Assemblée nationale, et par deux députés SRC, Jacqueline Maquet (Pas-de-Calais) et François Pupponi (Val d'Oise). Ces rencontres interviennent au lendemain de l'annonce par Cécile Duflot de prolonger la trêve hivernale jusqu'au 31 mars (AEF Habitat et Urbanisme n°193881). Mais pour le collectif, cette prolongation « ne suffit pas, même si elle donne un peu de répit aux familles » : « elle doit continuer jusqu'au 1er novembre 2013 [date de début de la trêve hivernale] afin de couvrir l'ensemble de l'année 2013 ».