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LVMH a fêté les 20 ans de sa direction environnement en octobre dernier. Dans une interview accordée à AEF Développement durable mi-décembre 2013, Sylvie Bénard, directrice environnement du groupe, revient sur le chemin parcouru par la maison mère de marques telles que Dior, Guerlain, Sephora, mais aussi Belvedere. Elle s'exprime sur la question de la traçabilité de la chaîne de fournisseurs et détaille le programme « life », qui inscrit neuf questions clés de la politique environnementale du groupe, alors que le directeur général Toni Belloni a officiellement annoncé à l'ensemble des représentants des marques qu'il leur demandait d'intégrer le programme « life » à partir de juin 2014 dans leurs plans à moyens terme.
Neuf groupes français, contre cinq en 2012 figurent dans le classement des 100 entreprises « les plus engagées en faveur du développement durable dans le monde » (Global 100), publié le 23 janvier 2013 par le magazine canadien « Corporate Knights », qui plaide pour un « capitalisme responsable » (AEF n°222389). Il s'agit de Dassault systèmes (9e), Schneider Electric (13e), Alcatel-Lucent (28e), Vivendi (36e), Aéroports de Paris (39e), LVMH (54e), Renault (69e), Essilor (60e), et Danone (75e). L'objectif du classement est de « mettre en avant les multinationales qui ont été les plus proactives dans la gestion des questions ESG (environnement, social, gouvernance) », indique le magazine. Lancé en 2005, ce classement est annoncé chaque année lors du Forum économique mondial de Davos.
Le niveau de précision et d'exhaustivité des rapports développement durable de 46 grandes entreprises françaises (1) est en « léger progrès » entre 2011 et 2012, avec une note moyenne qui s'établit à 60,6 sur 100, « mais certaines informations méritent encore d'être développées ». C'est ce qu'indique le cabinet de conseil et d'audit dédié à la RSE et à l'ISR (investissement socialement responsable) CFIE-conseil dans son étude annuelle 2012 sur l'information sociale et environnementale dans les rapports annuels des entreprises, rendue publique lundi 26 novembre 2012. Selon l'étude, les rapports les plus précis et les plus exhaustif sont ceux de Sanofi, France Télécom, Danone (tous trois notamment sur le volet sociétal), Gecina, Vivendi et PSA (le constructeur automobile notamment sur le volet social). Ceux dont la note a le plus augmenté sont Legrand et TF1, suivis par Bouygues et Sodexo. Le rapport de Vicat est celui qui a la note la plus basse en 2011 comme en 2012.
« 70 % du public du luxe attend des marques qu'elles soient exemplaires en matière de développement durable », selon une enquête de Jean-Noël Kapferer, professeur à HEC et co-auteur du livre « Luxe Oblige », présentée jeudi 29 mars 2012 à l'occasion du salon 1.618 sur le luxe durable à Paris. Si le secteur est, selon lui, actif dans la gestion de ses impacts environnementaux et sociaux, afin de parer les possibles attaques, celui-ci est toutefois réticent à afficher ses efforts. « On ne sait pas combien sont payés les artisans », souligne-t-il. « Le luxe, c'est comme un diamant : plus brillant que transparent. Mais dès qu'un problème survient, il perd tous ses carats ! », renchérit le consultant et investisseur François Prévost du cabinet Time to market.