En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les ventes de véhicules électriques et hybrides ont représenté 3,1 % du marché global des véhicules particuliers en France en 2013, selon le baromètre de l'association nationale pour le développement de la mobilité électrique Avere publié le 7 janvier 2014. Selon ces chiffres, les ventes de véhicules électriques, à la fois dans la catégorie des véhicules particuliers et dans celle des véhicules utilitaires légers ont augmenté de 50 % par rapport à 2012. Les ventes de véhicules hybrides ont quant à elles enregistré une augmentation de 94 %. La France est le leader des ventes de véhicules électriques et hybrides en Europe, selon le baromètre, avec 55 343 immatriculations l'an passé.
Un rapport remis au gouvernement propose de restreindre la circulation à l'intérieur de certains périmètres pour les véhicules les plus polluants, identifiés à l'aide de vignettes de trois couleurs différentes. Le rapport est issu d'une mission relative à l'identification des véhicules pour la qualité de l'air, composée de quatre inspecteurs généraux des mines et d'un inspecteur général de l'administration (1) et convoquée en mars 2013 par les ministères de l'Écologie, des Transports, de l'Intérieur et du Redressement productif afin d'identifier la « solution technique et organisationnelle qui présente le coût de mise en oeuvre le plus faible par rapport au niveau de service rendu ». La solution des vignettes de couleur a été débattue lors de la dernière réunion du conseil interministériel sur la qualité de l'air en décembre 2013 et fait l'objet d'une « réflexion » du gouvernement pour les prochains mois (AEF n°474073).
L'Ademe publie, mercredi 4 décembre 2013, les résultats d'une étude comparative des véhicules électriques et thermiques sur l'ensemble du cycle de vie, selon six impacts potentiels retenus : consommation d'énergie primaire, impact sur le changement climatique, épuisement des ressources fossiles, acidification atmosphérique, eutrophisation de l'eau et création d'ozone photochimique. Le bilan se révèle mitigé : plutôt favorable au véhicule électrique pour trois catégories (émissions de gaz à effet de serre, ressources fossiles et ozone photochimique), mais seulement au-delà d'un certain nombre de kilomètres (minimum 30 000 kilomètres). L'impact sur la consommation d'énergie est en revanche quasi-évalent pour les deux véhicules et plutôt favorable au véhicule thermique en dessous de 100 000 kilomètres. L'impact est enfin défavorable au véhicule électrique pour l'acidification atmosphérique.
Les représentants permanents des États membres de l'UE, réunis en Coreper vendredi 29 novembre 2013, entérinent l'accord sur l'objectif d'émissions de CO2 pour les véhicules légers neufs à partir de 2020, validant ainsi le compromis trouvé mercredi 26 novembre entre le Parlement européen, le Conseil de l'UE et la Commission européenne (AEF n°469302). Le Coreper n'a pas apporté de modification au texte, qui maintient le chiffre de 95 grammes par kilomètre adopté initialement mais autorise plusieurs flexibilités durant les années 2020, 2021 et 2022, ce qui repousse au 1er janvier 2023 l'entrée en vigueur de l'objectif pour 100 % de la flotte. Ces négociations ont eu lieu alors que l'Allemagne avait refusé d'adopter le compromis trouvé en juin ; elles ont été pilotées par la présidence lituanienne du Conseil de l'UE, mandatée lors du Conseil Environnement d'octobre (AEF n°460940).