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« La part des emplois d'avenir réalisés dans des entreprises du secteur marchand devra être davantage maîtrisée, pour limiter les effets d'aubaine et assurer un niveau d'exigence élevé vis-à-vis de ces employeurs », demande Michel Sapin dans une lettre datée du 16 décembre 2013 et adressée aux préfets, aux Direccte, Dieccte et au directeur général de Pôle emploi. « Cette part est au plan national de plus de 17 % des prescriptions en 2013, et même 27 % sur les 3 derniers mois : elle ne doit plus s'accroître en 2014, et même diminuer dans les régions les plus atypiques de ce point de vue (parfois au-delà de 40 % sur les 3 derniers mois, ce qui est excessif », prévient-il. Selon le ministère, la région Champagne-Ardenne affiche un taux moyen de 43,2 % sur les 3 derniers mois, la Haute-Normandie de 36,0 %, la Picardie de 33,9 % et la Bourgogne de 32,7 %.
« Le nombre de CUI-CAE à réaliser au premier semestre 2014 sera de 180 000, soit un peu plus que la moitié des 340 000 CUI-CAE programmés en LFI 2014 », annonce Michel Sapin dans une lettre datée du 16 décembre 2013 et adressée aux préfets, aux Direccte, Dieccte et au directeur général de Pôle emploi, qui a pour objet les « orientations pour la mise en oeuvre de la politique de l'emploi au 1er semestre 2014 ». Le ministre du Travail souligne également que « le nombre d'emplois d'avenir devra atteindre 135 000 à la fin du premier semestre 2014 ». Une circulaire de la DGEFP doit préciser les dotations relatives à ces objectifs du premier semestre, indique Michel Sapin.
Près de 100 000 jeunes ont bénéficié d'un emploi d'avenir en 2013. « Le déploiement de ce dispositif se poursuivra à un rythme soutenu en 2014, afin que 50 000 jeunes de plus puissent, le plus rapidement possible, en bénéficier. » C'est ce que confirment Pierre Moscovici, ministre de l'Économie et des Finances, et Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, dans une communication relative au suivi des mesures pour l'emploi et le soutien à l'économie présentée au Conseil des ministres du vendredi 3 janvier 2014. Selon eux, « 2013 fut l'année du retournement, 2014 sera celle de l'inversion durable [du chômage], mois après mois, grâce à l'implication de tous dans la bataille pour l'emploi ».
« Renforcer la capacité de négociation des missions locales [avec les employeurs locaux et les acteurs du territoire] pour parvenir à une fabrication conjointe des [emplois d'avenir] est ainsi l'un des principaux enjeux des phases futures de mise en œuvre du dispositif », estiment les auteurs d'une analyse comparative sur les premiers mois de mise en œuvre des emplois d'avenir dans 5 missions locales (1). Pour atteindre les objectifs fixés par les pouvoirs publics, le renforcement de cette capacité de négociation passe pour les auteurs par une « meilleure lisibilité et pérennité des moyens accordés aux équipes 'emploi' des missions locales, par le développement des supports collectifs externes (notamment en matière de formation) pour favoriser la fabrique conjointe des emplois d'avenir, et par la poursuite de l'adaptation pragmatique des règles ou des régulations ».
Michel Sapin et Sylvia Pinel ont signé, le 24 octobre 2013, une convention-cadre sur la mise en œuvre des emplois d'avenir entre l'État et les fédérations professionnelles des entreprises de services à la personne, dans le cadre de l'extension des emplois d'avenir au secteur marchand. « Cette convention vise le recrutement de 1 000 jeunes en emplois d'avenir d'ici la fin de l'année 2014. » Elle s'inscrit notamment dans les objectifs de développement du secteur des services à la personne, dont les trois chantiers ont été présentés le 11 septembre dernier en Conseil des ministres (AEF n°182733), affirment les ministères en charge de l'Emploi et des PME.