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« L'Espé de l'académie de Toulouse dispose, à la fois, du potentiel pour assurer la formation initiale (…), de possibilités réelles de développement de son activité en formation continue et d'une capacité certaine à conduire une politique ambitieuse de recherche au niveau national, mais aussi local », écrivent Philippe Lhermet et Gérard Marchand, inspecteurs généraux, dans un rapport de décembre 2013, dont AEF s'est procuré une copie. « Il est regrettable que sa mise en œuvre ait été entachée de péripéties (…) Personnels et étudiants ont besoin qu'un climat serein se mette en place », estiment-ils. Ce rapport de l'IGAENR porte sur une « analyse quantitative et qualitative des moyens nécessaires à la réalisation de l'ensemble des missions de l'Espé ». Il a été demandé par Hélène Bernard, rectrice de Toulouse, suite aux décisions prises par l'université Toulouse-II Le Mirail sur les moyens à allouer à l'Espé, composante du Mirail jusqu'en 2015 (1).
Voici les noms des présidents élus et des directeurs proposés pour les Espé de Lille, Limoges, Lyon, Nantes, Nice, Rennes et Toulouse. Le conseil de chaque Espé élit son président et transmet aux ministres de tutelles (MESR et MEN) la liste de candidats à la direction de l'école, précisant le nombre de voix recueillies par chacun d'entre eux. Après audition par les cabinets des ministres du candidat ayant remporté le plus de voix, les ministres valident ou non ce choix. Le directeur d'Espé sera ensuite nommé par arrêté des ministres. AEF a publié jeudi la liste des noms des présidents élus et des directeurs proposés pour les Espé d'Aix-Marseille, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Dijon, Grenoble (AEF n°471202).
Vincent Peillon se dit « très furieux » de la situation de l'Espé (école supérieure du professorat et de l'éducation) de l'académie de Toulouse, vendredi 27 septembre 2013, lors d'un déplacement à Toulouse (Haute-Garonne). Toulouse-II Le Mirail, l'université de rattachement de l'Espé, va amputer la dotation de l'école d'un million d'euros (sur les 3,8 millions d'euros versés en 2012 à l'IUFM) et prélever « une dizaine de postes » (AEF n°181855). Allant à la rencontre d'une cinquantaine de manifestants, le ministre de l'éducation nationale a échangé pendant une dizaine de minutes avec les personnels et les étudiants de l'école. « Je vais voir dans les jours qui viennent comment on peut remettre tout le monde autour de la table et être un peu plus directif », déclare-t-il. L'Espé de Toulouse sera une composante de Toulouse-II jusqu'en 2015, puis elle sera rattachée à la future communauté d'universités (AEF n°185963).
Le dossier d'accréditation de l'Éspé (École supérieure du professorat et de l'éducation) de Toulouse propose une solution en deux temps, indique le dossier d'accréditation daté du 4 juillet 2013 et dont AEF a eu copie. De septembre 2013 à septembre 2015, l'Espé sera d'abord une composante de l'université Toulouse-II Le Mirail qui gère aujourd'hui l'IUFM et à partir du 1er septembre 2015, elle sera intégrée à la future communauté d'universités du site de Toulouse. Après plusieurs mois de discussions, plusieurs scenarii et malgré la volonté de faire de l'Espé une « véritable école de site », les acteurs toulousains ont donc trouvé un accord sur ce dossier que tous qualifient de « compliqué », dans la soirée de mercredi 3 juillet 2013.