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Les énergies renouvelables peuvent représenter plus de 30 % du mix énergétique mondial en 2030 sans aucun coût supplémentaire, assure l'Irena (Agence internationale des énergies renouvelables), dans son rapport « REmap 2030 », publié lundi 20 janvier 2014 à l'occasion de son assemblée générale à Abu Dhabi (Émirats arabes unis), les 18 et 19 janvier. Selon l'étude, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique mondial peut atteindre 36 %, grâce aux technologies existantes, à l'efficacité énergétique et un accès à l'énergie amélioré. Le rapport s'exprime en faveur d'un développement des renouvelables « modernes » - à savoir les « sources d'énergie renouvelable qui excluent l'usage traditionnel de la biomasse » -, et de la réduction des subventions aux énergies fossiles. « Les subventions aux énergies renouvelables peuvent complètement disparaître si les émissions de gaz à effet de serre et les autres pollutions de l'air ont un prix raisonnablement élevé », estime le rapport.
Plusieurs ministres européens de l'Environnement et de l'Énergie se prononcent, dans deux lettres que s'est procurées AEF, en faveur d'un objectif de réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre dans l'UE d'ici 2030 et d'un objectif d'énergies renouvelables dans le prochain paquet climat-énergie de l'UE. La première lettre, concernant l'objectif d'énergies renouvelables, est datée du 23 décembre 2013 et signée par les ministres de l'Environnement de l'Autriche, de la Belgique, du Danemark, de la France, de l'Allemagne, de l'Irlande, de l'Italie et du Portugal. La deuxième est signée, lundi 6 janvier 2014, par les ministres allemand, français, britannique et italien et porte sur l'objectif d'émissions de gaz à effet de serre. Avoir un objectif pour les énergies renouvelables est « crucial » pour assurer les investissements et diminuer la dépendance énergétique, plaident les ministres, alors que certains pays, comme le Royaume-Uni, s'y opposent. La commissaire européenne Connie Hedegaard doit présenter son projet législatif le 22 janvier.
Les professionnels du solaire et de l'éolien qui ont participé au salon international des énergies renouvelables Energaïa à Montpellier, du 4 au 6 décembre 2013, réagissent prudemment à la perspective de la fin des tarifs d'achat, annoncée par le président de la République en septembre dernier et confirmée depuis par le « plan commenté » du futur projet de loi sur la transition énergétique, rendu public le 11 décembre. La plupart espère une transition en douceur sur la base d'une concertation. FEE (France énergie éolienne) rappelle les arguments qui justifient selon elle pourquoi les professionnels de l'éolien restent attachés au mécanisme de « feed-in tariff » (FIT ou tarif d'achat). Pour l'instant, aucun ne semble vouloir s'opposer frontalement à l'éventualité de sa disparition. Et tous réfléchissent déjà aux alternatives possibles.
La Commission européenne plaide en faveur d'une réforme des régimes nationaux de soutien aux énergies renouvelables, afin d'aboutir à un concours financier « limité » de la part des pouvoirs publics, dans une communication rendue publique mardi 5 novembre 2013. Plus précisément, elle se prononce en faveur de la suppression « progressive » des « tarifs de rachat qui protègent les producteurs d'énergie renouvelables des signaux de prix du marché, au profit de primes de rachat et d'autres instruments de soutien tels que les obligations de quotas, qui obligent les producteurs à s'adapter aux prix du marché ». Cette communication précède l'élaboration en 2014 par la Commission de nouvelles lignes directrices de l'Union sur les aides liées à l'environnement et à l'énergie, dites LDAEE. Eurelectric, l'association européenne des producteurs d'électricité, lui offre un accueil favorable, la qualifiant de « pro-marché ».
L'Irena (Agence internationale des énergies renouvelables) a présenté sa feuille de route 2030, visant à doubler la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique mondial, pour qu'elles atteignent 30% en 2030, à l'occasion de son assemblée générale à Abu Dhabi (Émirats arabes unis), les 14 et 15 janvier 2013, en marge du sommet mondial des énergies du futur qui se tient dans la capitale durant la semaine. L'Irena, lancée en janvier 2009, compte 160 États membres à ce jour, dont 105 ont ratifié ses statuts. Elle est présidée par le Kenyan Adnan Amin et siège à Abu Dhabi. Son centre d'innovation et de technologies est situé à Bonn (Allemagne) et son bureau de coordination internationale à Vienne (Autriche).
Lors de sa dernière assemblée générale, le 22 juin, l’Ires a choisi deconfier sa présidence à Fabrice Coquelin, membre de son bureau depuis2014 où il a durant un an exercé la fonction de secrétaire puis celle de trésorier depuis 2015. Lui-même comme les autres membres dubureau ont été élus pour un mandat de deux ans.