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« Divers aspects touchant à l'autonomie des magistrats professionnels apparaissent préoccupants. Ainsi, il existe des risques d'interventions problématiques du pouvoir exécutif dans le processus disciplinaire et celui des nominations ou promotions des juges et plus encore des procureurs », indique le rapport d'évaluation sur la corruption en France conduit par le Greco (groupe d'États contre la corruption) du Conseil de l'Europe. Le document, adopté le 6 décembre 2013, est publié lundi 27 janvier 2014. « Même si tout pouvoir d'injonction du ministère dans des dossiers individuels a été aboli à l'automne 2013, la faculté d'exiger des informations en temps réel dans les dossiers sensibles, combinée avec la réglementation inadéquate du secret-défense, appellent des réformes supplémentaires. »
Les parlementaires européens adoptent des mesures pour lutter contre le crime organisé, la corruption, le blanchiment de capitaux et demandent à la Commission européenne de les mettre en oeuvre dans le cadre d'un « plan d'action de l'UE pour 2014-2019 ». C'est ce qu'indique le texte, voté par 526 voix pour et 25 contre, mercredi 23 octobre 2013. Les parlementaires demandent, notamment, une définition de la criminalité organisée et des outils plus efficaces pour la saisie et la confiscation des avoirs criminels. Ils sont en faveur de la création du Parquet européen (AEF Sécurité globale n°185296).
Le président de la République annonce, mercredi 10 avril 2013, la création d'un « office central de lutte contre la fraude et la corruption ». François Hollande intervenait à l'issue du conseil des ministres, au cours duquel le Premier ministre a présenté une communication sur la transparence et la lutte contre la fraude fiscale à la suite de l'affaire Cahuzac. L'ancien ministre délégué au Budget est soupçonné de blanchiment de fraude fiscale. L'office « regroupera les moyens qui existent déjà au ministère de l'Intérieur et au ministère des Finances » en vue d'une plus grande « coordination », indique le président de la République. « Des outils de procédure exceptionnels comme d'investigation, seront confiés à cet office. » Les sanctions seront renforcées en matière de fraude fiscale, ajoute François Hollande.