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90 % en master, 91 % en licence professionnelle et 88 % en DUT : ce sont les taux d'insertion professionnelle des jeunes diplômés 2010, 30 mois après l'obtention de leur diplôme, ainsi que l'indiquent les résultats de l'enquête commune 2012 (1), rendus publics par le MESR le 18 décembre 2013 (AEF n°471871). Enquêter avec une méthodologie commune résulte de la nouvelle mission de service public - l'orientation et l'insertion professionnelle – que la loi LRU confie aux universités. Si elle démontre que l'université n'est pas « une usine à chômeurs », selon la CPU, l'enquête pose aujourd'hui encore, après quatre éditions, nombre de questions. Comment concrétiser les obligations de la nouvelle loi ESR ? Comment comparer ? Faut-il labelliser l'enquête elle-même, ses opérateurs, son processus ? À qui sert cette enquête ?
Les taux d'insertion professionnelle des jeunes diplômés 2010 sont, 30 mois après l'obtention de leur diplôme, de 90 % en master, 91 % en licence professionnelle et 88 % en DUT, soit un point de moins que l'an dernier, indiquent les résultats de l'enquête commune 2012 sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés d'universités (1), rendus publics par le MESR mercredi 18 décembre 2013. L'enquête présente de nouvelles données, notamment en matière de salaires.
Ne faudrait-il pas rendre plus visibles, dans les études sur l'insertion professionnelle des diplômés, les différences entre UFR ainsi que les spécificités propres aux écoles internes aux universités (IAE, IUT, Polytech…) ? Faut-il inclure les résultats des écoles internes dans la catégorie « école » ou « université » ? Ces questions se sont posées le 17 octobre 2013, après une présentation de l'étude de l'Apec sur la situation professionnelle en 2013 des jeunes diplômés 2012. Réagissant à cette étude, Bertrand Monthubert, président d'université Toulouse-III, estime que la méthodologie utilisée « contribue à propager des idées fausses sur l'université ». Cette présentation était suivie d'un débat avec Jean-François Fiorina (directeur de l'ESC Grenoble), Alain Kruger (ESG), Bruno Sire (président de Toulouse-I) et Danielle Tartakowsky (présidente de Paris-VIII). Les stratégies d'insertion professionnelle ont été évoquées.