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Le CNCSTI (Conseil national de la culture scientifique, technique et industrielle) verra « ses missions étendues », sa présidence « confiée à une personnalité nommée par les ministres chargés de la Culture et de la Recherche et son secrétariat assuré par une direction du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ». C'est ce qu'annoncent Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, jeudi 30 janvier 2014, à l'issue du 3e forum national de la CSTI à Paris. Le Conseil national est présidé depuis sa création en mars 2012 par Claudie Haigneré, présidente d'Universcience (AEF n°219750). Les ministres donnent aussi des précisions sur « la réforme de la gouvernance de la médiation culturelle, scientifique, technique et industrielle ».
À l'initiative du gouvernement, les sénateurs adoptent jeudi 20 juin 2013 en séance publique un amendement prévoyant que « l'État transfère aux régions les crédits qu'il accordait » aux « initiatives territoriales visant à développer et diffuser la culture scientifique, technique et industrielle ». Ceci représente une enveloppe de « 3,6 millions d'euros dévolus à la culture scientifique sur les territoires », précise Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le Sénat retient aussi le principe d'associer les collectivités territoriales à l'élaboration des schémas régionaux de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, ainsi que la prise en compte du monde associatif dans la définition des priorités de la stratégie nationale de recherche et dans le développement de la recherche coopérative.
« Depuis les années 1980, beaucoup d'argent public a été mis dans la culture scientifique et technique en France. Pourtant quand on lit les enquêtes Pisa, la France est en régression forte par rapport aux autres pays de l'OCDE et même par rapport à certains pays émergents. » C'est ce que déclare François Deroo, directeur de l'association Les Petits Débrouillards, à l'occasion d'une table ronde sur la gouvernance de la culture scientifique, technique et industrielle, qui se tient au Sénat mercredi 20 février 2013 à l'initiative de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication et du groupe d'études sur l'éducation populaire et la culture. De plus, selon le directeur de l'association, « les écarts entre classes sociales [dans l'accès à la culture scientifique et technique] se creusent. Tant d'argent a été mis dans ce secteur et aboutit à un résultat inverse [à celui escompté] », regrette-t-il. Pour lui, « il y a une mauvaise adéquation entre l'offre et la demande » et « l'approche muséale est trop privilégiée ».
Le Conseil national de la culture scientifique, technique et industrielle est installé mardi 6 mars 2012, en présence de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et René Ricol, commissaire général à l'investissement. Ce conseil a vocation à « fédérer les acteurs au sein d'une nouvelle gouvernance », avec « pour mission d'éclairer le gouvernement en matière de politique nationale de CSTI (culture scientifique, technique et industrielle) ». Il est présidé par Claudie Haigneré, présidente d'Universcience, et comprend 20 membres : « des représentants de l'État et d'établissements publics représentatifs du domaine de la culture scientifique, technique et industrielle, ainsi que des personnalités choisies en raison de leurs compétences et de leur implication dans ce secteur au niveau national ou au niveau local ».
Les sénateurs adoptent en séance publique les crédits de la Mires (mission interministérielle « recherche et enseignement supérieur ») à hauteur de 25,359 milliards d'euros en autorisations d'engagement et de 25,183 milliards d'euros en crédits de paiement, dans la nuit de mercredi 1er décembre à jeudi 2 décembre 2010. Sur proposition de Philippe Adnot (non inscrit, Aube), rapporteur spécial de la commission des Finances, 3,6 millions d'euros en autorisations d'engagement et crédits de paiement, dédié au soutien des CCSTI (centres de culture scientifique, technique et industrielle) sont transférés du programme 172 « recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » vers le programme 186 « recherche culturelle et culture scientifique ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :