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En trois ans, l'activité hors travail temporaire de Manpower en France est passée de 20 à 200 millions d'euros de chiffre d'affaires, indique à l'AEF Alain Roumilhac, président de Manpower France, lors d'un entretien jeudi 30 janvier 2014, à l'occasion de la présentation des résultats 2013 du groupe. « Quand l'économie ne va pas bien, cela a un impact sur l'intérim. C'est entre autres pour cela que nous diversifions nos activités mais cela répond aussi à une vraie demande de nos clients », explique-t-il. L'agence d'intérim et Pôle emploi sont « complémentaires », selon lui : « nous avons de bien meilleures relations que Pôle emploi avec les entreprises et Pôle emploi a un vivier de candidats. Nous menons plusieurs actions communes » avec l'opérateur. Alain Roumilhac se dit également « prêt à démarrer » pour signer les premiers CDI intérimaires. « Notre objectif est d'en signer 300 à 400 d'ici fin 2014. »
En cumul annuel sur 2013, l'emploi intérimaire enregistre une baisse de 8,6 % par rapport à 2012, selon le baromètre Prism'emploi du mois de décembre 2013 publié mardi 28 janvier 2014. Ce mauvais résultat intervient malgré une moindre baisse en décembre 2013 par rapport à décembre 2012 (-0,8 %). Sur l'année, toutes les régions sont concernées par ce recul, particulièrement l'Alsace (-15,9 %) et Languedoc-Roussillon (-12,6 %). « 2013 est une mauvaise année. Après avoir perdu 50 000 ETP en 2012, nous en avons perdu 45 000 en 2013. Sur les mois de novembre et décembre 2013, nous avons observé une sorte de stabilisation mais malheureusement les premiers chiffres des trois premières semaines de janvier ne sont pas bons. Nous sommes inquiets », déclare à l'AEF François Roux, délégué général de Prism'emploi.
Les partenaires sociaux ont consacré la deuxième séance de négociation consacrée au renouvellement de la convention d'assurance chômage, mardi 28 janvier 2014, à l'examen d'études réalisées par les services de l'Unédic sur l'activité réduite, les droits rechargeable et les annexes concernant les intérimaires et les intermittents. Pour l'heure, les représentants des organisations syndicales et patronales n'ont pas à proprement parler commencé à négocier mais poursuivent la démarche de partage d'informations avant de s'engager plus avant sur les différents thèmes. Un premier « document de travail » doit être transmis par la délégation patronale aux organisations syndicales, d'ici la prochaine séance de négociation prévue le 13 février prochain.
« Fin novembre 2013, le nombre d'intérimaires s'établit à 598 800, en valeur corrigée des variations saisonnières, soit une hausse mensuelle de 3,0 % (+17 200 emplois intérimaires par rapport à fin octobre 2013). En un an, l'intérim augmente de 5,4 % (+30 800 de fin novembre 2012 à fin novembre 2013) », annonce Pôle emploi dans une note publiée le 9 janvier 2014. En novembre, le tertiaire (+4,9 %) et l'industrie (+3,6 %) voient leurs effectifs augmenter. En revanche, la construction est en baisse (-1,4 %). L'évolution de l'emploi intérimaire est traditionnellement vu comme un indicateur avancé des évolutions du marché du travail.
« Nous sommes heureux d'aboutir à un accord », réagit François Roux, délégué général de Prism'emploi, au lendemain de l'ultime CMP (Commission mixte paritaire) sur la sécurisation des parcours professionnels des salariés intérimaires, jeudi 11 juillet 2013. Si les représentants de la CFDT, de la CFE-CGC et de la CFTC demandent encore quelques précisions dans le texte, ils devraient signer cet accord, fruit de quatre mois de négociation. À l'inverse, la CGT et FO refusent de soutenir le texte présenté par le patronat du travail temporaire. Compte tenu de la non publication de l'arrêté de représentativité, ce sont les anciennes règles de validation des accords qui régissent cet accord ; ainsi, avec les signatures de trois organisations syndicales, une démarche d'opposition ne peut aboutir.
« En 2012, l'incertitude économique et la stagnation du PIB entrainent une contraction des effectifs intérimaires de 11,6 %. On compte ainsi 525 058 intérimaires en [ETP] emploi temps plein, contre 567 080 en 2011 », note Prism'emploi (Professionnels du recrutement et de l'intérim), nouveau nom du Prisme, dans son « Bilan économique et social 2012- Perspectives 2013 » rendu public le 27 juin 2013. « Amorcée en novembre et décembre 2011, le repli des effectifs intérimaires s'intensifie au 1er semestre 2012, et se confirme tout au long du 2nd semestre, avec des baisses supérieures à 11 % », constate l'organisation patronale. La baisse de l'emploi intérimaire affecte l'ensemble des grands secteurs d'activité en 2012 : industrie, BTP et tertiaire. A l'occasion de cette présentation, le Prisme annonce l'évolution de son nom vers Prism'emploi qui « s'inscrit dans la volonté de la profession de valoriser son cœur d'activité, 'l'emploi' ».