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Emmanuel Zemmour, président de l'Unef depuis deux ans et demi, mettra fin à ses fonctions le vendredi 13 décembre 2013, indique l'organisation étudiante dans un communiqué lundi 9 décembre. Ce départ était « prévu de longue date », Emmanuel Zemmour estimant « être arrivé au terme des objectifs de son mandat », avec notamment la réforme des bourses mise en oeuvre par Geneviève Fioraso (AEF n°185412). Il devrait être remplacé par William Martinet, « seul candidat à la présidence du syndicat étudiant ». Agé de 25 ans, William Martinet est étudiant en master de sciences humaines et sociales à Paris-XIII. Élu vice-président de l'Unef à l'unanimité des voix le 12 octobre 2013, il a été successivement membre du bureau national chargé de la lutte contre l'extrême droite, l'homophobie et le sexisme puis responsable des questions universitaires du syndicat. Il est élu au Cneser (Conseil national de l'enseignement supérieur et la recherche) depuis 2011.
« Il est essentiel de remédier à la crise du modèle syndical », lance Paul Bouchet, 89 ans, ancien membre de l'Unef et rédacteur de la charte de Grenoble de 1946 (1), lors du 83e congrès de l'Unef, jeudi 18 avril 2013, à Toulouse (AEF n°191272). « Le mouvement étudiant a toujours été menacé dans son existence, dans son honneur et dans son unité. Mais aujourd'hui que vous parlez de rapport de force, où est le nombre ? Vous revendiquez 30 000 adhérents alors que le pays compte 2,4 millions d'étudiants. Qu'est-ce que vous faites ? », lance l'ancien résistant qui dit avoir « beaucoup d'inquiétudes pour l'avenir de l'Unef ».
« Ce n'est pas encore l'heure du bilan, mais nous posons un ultimatum au président de la République : il faut que la rentrée 2013 soit moins difficile que la rentrée 2012 pour les étudiants », déclare Emmanuel Zemmour, président de l'Unef, à l'occasion de l'ouverture du 83e congrès national de l'organisation étudiante le 18 avril à Toulouse. « Nous demandons donc deux mesures d'urgence : réinvestir dans le système de bourses les 200 millions d'euros économisés par le plafonnement des exonérations fiscales aux familles en octobre dernier et élargir le système de bourses aux étudiants salariés. Nous ne sommes pas dans la posture d'attendre que le gouvernement trébuche pour appeler à la résistance, mais si François Hollande rate ce rendez-vous, il est évident que les relations seront très tendues avec les étudiants. Car s'il s'est appuyé sur les jeunes pour être élu ou pour faire passer sa mesure sociale phare qu'est le mariage pour tous, nous estimons qu'un an après le 6 mai, sa part du contrat pour la jeunesse n'est pas remplie. Le système d'aides sociales ne profite aujourd'hui qu'à 20 % des étudiants, et il dépend du salaire des parents. Ce n'est pas acceptable. Nous voulons savoir selon quel calendrier et selon quelles ruptures le gouvernement compte réformer ce système, conformément à ses engagements de campagne, sachant que nous revendiquons pour notre part une allocation d'autonomie universelle de 800 à 1 000 euros par mois. »
« Notre priorité est la démocratisation de l'enseignement supérieur », déclare Emmanuel Zemmour dans son discours d'ouverture du 82e congrès de l'Unef qui se tient du 7 au 10 avril à Montpellier. Actuellement vice-président de l'organisation étudiante, il devrait être élu dimanche président (AEF n°249502). « Notre objectif est de refaire de l'université la raison d'être de l'enseignement supérieur », poursuit-il. « On a trop demandé aux étudiants de s'adapter à une université archaïque. Maintenant, c'est à l'université de s'adapter aux étudiants. » Il explique que l'Unef doit élaborer une « stratégie offensive » et « allier mobilisation et recherche de débouchés ». Environ un millier de délégués sont rassemblés à l'occasion de ce congrès.
Seuls 47,3 % des demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B ou C à Pôle emploi sont indemnisés au 31 décembre 2021, selon un bilan statistique publié par l’opérateur le 28 juillet 2022. Cela représente 69,6 % des personnes qui pourraient recevoir une allocation. Un chiffre en baisse de 0,9 point sur un trimestre. Le nombre des demandeurs d’emploi indemnisables baisse lui aussi, de 1,3 point sur un an.