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La région Île-de-France répertorie 4 241 logements de fonctions dans ses EPLE, indique le président de région, Jean-Paul Huchon, dans une lettre adressée à Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP au conseil régional, à la mi-novembre. 1 800 (42,4 %) sont affectés à des agents de l'État (chefs d'établissement, intendants, CPE et infirmiers), 1 200 (28,3 %) sont affectés à des agents régionaux (gardiens, concierges, agents d'entretien, opérateurs techniques), 65 (1,5 %) à des assistants de langue étrangère. Les 1 176 logements restant (27,7 %) sont en cours de réhabilitation ou de réaffectation. Valérie Pécresse avait demandé précédemment des précisions sur le nombre et l'affectation du parc des logements de fonction dans les lycées d'Île-de-France.
« Assurer l'accès égal pour tous les jeunes franciliens au savoir, à l'éducation et à la qualification et former les citoyens de demain, en renforçant une collaboration académies - région » dans « 4 domaines prioritaires » : le développement des internats de la réussite; des usages du numérique; de la démocratie lycéenne et de l'égalité filles-garçons; et la lutte contre le décrochage. Tel est l'objectif d'une convention signée vendredi 29 novembre 2013 entre la région Île-de-France et les académies de Versailles, Paris et Créteil (AEF n°181587), au lycée Suger de Saint-Denis (1). 3 000 places d'internat vont être créées et la région va mettre en place « d'ici trois ans » un dispositif de maintenance informatique. Dans chaque lycée, des groupes de prévention du décrochage scolaire seront implantés et des protocoles de sécurisation des parcours seront expérimentés. Les partenaires veulent également améliorer la « mixité des établissements ».
La région Île-de-France recrute au cours de l'année 2013-2014 100 emplois d'avenir notamment pour répertorier le matériel informatique de ses lycées. Trente de ces « opérateurs de proximité des technologies de l'information et de la communication » (OP-TIC) étaient reçus vendredi 8 novembre au conseil régional, par Jean-Paul Huchon, président de région, Henriette Zoughebi, vice-présidente en charge des lycées et Michèle Sabban, vice-présidente en charge du personnel. Ils travailleront dans 90 lycées et leurs contrats sont signés pour trois ans. Dix tuteurs, rattachés au pôle informatique de l'unité lycées de la région, seront également recrutés sur l'année afin d'encadrer 10 OP-TIC chacun. Ce dispositif représente pour la région un budget de 10 millions d'euros, souligne le président de cette région qui compte « au moins 200 000 ordinateurs » et 471 lycées publics. Concernant le financement de la maintenance informatique, Jean-Paul Huchon affirme que des négociations avec le MEN sont en cours.
« Le bilan des actions éducatives régionales, qui viennent en appui des actions menées par l'éducation nationale, illustre de façon tout à fait encourageante les effets de notre politique : 57 % des lycées publics participent à au moins trois actions éducatives régionales. » Et certains établissements « ont augmenté de 5 à 10 points le taux de réussite au baccalauréat par rapport aux résultats attendus », se réjouit Henriette Zoughebi, vice-présidente de la région île-de-France à l'issue de la séance plénière du jeudi 26 septembre 2013 durant laquelle la région a adopté son nouveau projet éducatif régional. La région entend notamment signer une « convention avec les trois académies d'île-de-France et le ministère de l'éducation nationale », créer un nouveau programme « Agir au lycée pour la culture et la citoyenneté des élèves » et mieux valoriser les établissements engagés dans un projet.
« Au terme de la première année de généralisation de l'ENT [espace numérique de travail] Lilie, force est de constater un certain nombre de dysfonctionnements et une situation que l'on peut juger préoccupante », indique Henriette Zoughebi, vice-présidente en charge des lycées à la région Île-de-France dans un courrier envoyé aux proviseurs des lycées franciliens le 7 juin 2013, et que AEF s'est procuré. La section académique de Créteil du SNPDEN avait publié une enquête en mars montrant un taux d'insatisfaction de 92 % parmi les chefs d'établissements interrogés sur l'usage de l'ENT (205 sur les 469 lycées de la région). Depuis, la collectivité les associe aux réunions de travail ce qui pourrait remettre le projet « sur la bonne voie », estime Bruno Bobkiewicz, secrétaire académique du SNPDEN.
La région Île-de-France se fixe l'objectif de « deux micro-lycées dans chaque département » (1) dans son plan régional d'action contre le décrochage adopté en séance plénière vendredi 26 avril 2013 (2). Elle souhaite « développer la mise en réseau de ces établissements innovants avec les autres acteurs (lycées, associations, missions locales, etc.) pour partager les pratiques pédagogiques ». En 2012, près de 29 000 Franciliens sont sortis du système éducatif sans aucun diplôme ni formation. La région enregistre « deux fois plus de 'décrochés' en Seine-Saint-Denis que dans les Hauts-de-Seine (6 300 contre 3 300) ». Le budget 2013 de la région, adopté en décembre 2012, consacre deux millions d'euros à la mise en œuvre du plan d'action régional contre le décrochage. Il instaure notamment des « protocoles de sécurisation » des parcours, une prise en charge des élèves exclus et des « formations intégrées » qui introduisent l'apprentissage au parcours scolaire.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.