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Entre 360 (source policière) et 1 000 personnes (selon le Snesup-FSU) ont défilé à Paris, jeudi 12 décembre 2013, « contre l'austérité dans l'enseignement supérieur et la recherche », depuis Jussieu jusqu'au MESR, à l'appel d'une intersyndicale CGT, FO, FSU, SUD et Unsa (AEF n°469194). Une délégation a ensuite été reçue par le conseiller social de Geneviève Fioraso. « On ne s'attendait à rien de nouveau, on n'a pas été déçus », résume Marc Neveu, co-secrétaire général du Snesup-FSU, au sortir de cette entrevue. Interrogé sur le niveau de la mobilisation, il estime que « les collègues n'ont pas encore perçu les effets de la modulation de service en période de contrainte budgétaire » et annonce que le travail de sensibilisation sera repris début 2014.
Une intersyndicale de l'enseignement supérieur et de la recherche (CGT, FO, FSU, Solidaires et Unsa [1]) appelle à une « journée nationale d'action et de grève dans les établissements, laboratoires, formations et services » le jeudi 12 décembre 2013, avec des manifestations « en direction du MESR à Paris et en direction des préfectures en régions ». Ces organisations « s'adressent solennellement au gouvernement pour qu'il donne immédiatement aux établissements les moyens nécessaires à l'exercice de leurs missions » et « appellent les personnels des universités et des organismes de recherche à intervenir collectivement pour s'opposer à toutes les mesures d'austérité budgétaire qui seront présentées dans les conseils d'administration qui vont se tenir ces prochains jours ».
« La situation de l'emploi scientifique en France est un scandale », s'insurge Henri Audier (SNCS-FSU), à l'occasion d'une conférence de presse tenue mercredi 9 octobre 2013 par une intersyndicale de l'enseignement supérieur et de la recherche composée de la CGT (SNTRS, Ferc-Sup, CGT-Inra), de la FSU (Snesup, SNCS, Snasub, Snep, Snetap), de Sud-Recherche-EPST, du SNPREES-FO et Solidaires-Étudiants (AEF n°461198). Cette intersyndicale dénonce un « budget d'austérité » qui « ne donne aucun moyen pour sortir de la crise de l'emploi scientifique », résume Daniel Steinmetz, secrétaire général du SNTRS. Les syndicats estiment en particulier que l'argent du crédit impôt recherche ou des investissements d'avenir, mal utilisé, devrait être redistribué.
Le budget 2014, les décrets d'application de la loi Fioraso, les fusions et la mise en place des Espé sont les quatre sujets majeurs de préoccupation d'une intersyndicale de l'enseignement supérieur et de la recherche composée de la CGT (SNTRS, Ferc-Sup, CGT-Inra), de la FSU (Snesup, SNCS, Snasub, Snep, Snetap), de Sud-Recherche-EPST, du SNPREES-FO et Solidaires-Étudiants, qui ont tenu une conférence de presse mercredi 9 septembre 2013. L'intersyndicale dénonce un climat de dialogue social « actuellement détestable avec le MESR » et estime qu'une mobilisation dans les universités et organismes n'est pas à exclure en raison des « mesures d'austérité ».
« Dans cette période de fortes contraintes budgétaires, si la jeunesse est le leitmotiv présidentiel, alors le projet de budget 2014 paraît bien loin du compte », déclarent Sup'Recherche-Unsa et le SNPTES-Unsa dans un communiqué commun daté du 27 septembre 2013, exprimant « leur déception et leur incompréhension » après la présentation des grandes lignes du budget 2014 par le MESR (AEF n°181787). Le Snesup-FSU parle lui aussi de « budget d'austérité », estimant que « d'autres choix politiques » sont possibles, à commencer par la suppression du CIR (crédit impôt recherche).
La situation de l'emploi dans les organismes de recherche « crée les conditions d'une catastrophe annoncée et plonge dans le désarroi toute une génération de jeunes chercheurs », écrit le conseil scientifique du CNRS dans une « adresse » à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, « votée à l'unanimité » le 29 mai 2013. Regrettant que « ni la direction du CNRS, ni le ministère ne semblent prendre la mesure de ce qui se profile », le conseil scientifique de l'organisme « demande, conformément au texte signé en novembre 2012 lors des assises, conjointement par la direction du CNRS et le Comité national de la recherche scientifique (…), 'un plan d'emploi pluriannuel pour toutes les catégories de personnel de la recherche' qui soit intégré dans une loi de programmation budgétaire » (AEF n°201662).