En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La définition de l'action de formation et l'élaboration de méthodologies d'évaluation de la formation sont deux des chantiers ouverts par l'ANI (accord national interprofessionnel) du 14 décembre 2013 auxquels la CPU (Conférence des présidents d'université) entend être associée. Dans un communiqué diffusé mardi 17 décembre 2013, elle « salue » cet accord dont « plusieurs sections […] concernent, sans les nommer, les universités ». Les présidents d'université retrouvent notamment la démarche des universités dans la définition des actions de formation formalisées inscrites à l'article 2 du projet d'accord qui devrait être signé par une majorité des organisations patronales et syndicales d'ici Noël prochain.
« Les établissements membres de la CPU souhaitent que leur mission de formation tout au long de la vie soit concertée avec les acteurs territoriaux (…) et cela dans un objectif d'insertion ou de réorientation sur le marché de l'emploi du plus grand nombre » : tel est le sens des « 29 propositions » que la CPU a rendu publiques le 29 novembre 2013 à l'issue de son colloque dédié à la formation professionnelle et à l'apprentissage (AEF n°469043 et n°469163). Mais il faut « des mécanismes techniques, financiers, de démarche qualité ou d'évaluation ». Ces propositions interviennent alors que le projet de loi relatif à la formation professionnelle et à la démocratie sociale doit être débattu au Parlement début 2014.
« Je suis prêt à réfléchir à l'évolution de la gouvernance [de la formation professionnelle] pour mieux faire entendre votre voix » : c'est la proposition faite aux universités par Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, le 29 novembre 2013 lors du colloque de la CPU intitulé « Les universités au cœur de la formation professionnelle et de l'apprentissage » (AEF n°469163). Le ministre plaide aussi pour un « développement équilibré de l'apprentissage, portant sur l'ensemble des niveaux de qualification ». Michel Sapin et Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, appellent toutefois l'enseignement supérieur à s'adapter sur plusieurs points. De son côté, la CPU présente 29 propositions. Le projet de loi relatif à la formation professionnelle et à la démocratie sociale doit être débattu au Parlement début 2014.
Le MESR, la CPU, la Cdefi et dix-sept organisations et branches professionnelles (1) signent un « protocole de collaboration », vendredi 29 novembre 2013 à l'issue du colloque de la CPU sur la formation professionnelle et l'apprentissage (AEF n°469043 et n°469163). Se référant à l'objectif européen d'une « économie de la connaissance plus compétitive », ce texte vise à renforcer la collaboration « pour installer durablement des passerelles entre le monde de l'éducation et le monde économique ». Il doit « susciter de nouvelles initiatives entre les signataires au niveau international, national et local ». Quatre objectifs y sont inscrits. L'accord reste ouvert à d'autres signatures, indique la CPU.
En 2011, les établissements d'enseignement supérieur publics (universités, écoles, Cnam) ont réalisé un chiffre d'affaires de 411 millions d'euros au titre de la formation continue (contre 387 millions en 2010) pour un public composé de 447 000 stagiaires, indique le MESR dans une note d'information de septembre 2013. Dans les universités, INP et UT, la part du public constituée de demandeurs d'emploi et des particuliers augmente par rapport à 2010. Autre évolution : « les universités ont accordé plus de diplômes nationaux ou équivalents qu'en 2010 : 66 % contre 62 % ». Les fonds publics pour la formation continue « diminuent chaque année ».