En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« La crise économique n'a globalement pas d'effet sur l'insertion de nos diplômés de master des promotions 2008, 2009 et 2010 », constate Martine Cassette, directrice de l'Observatoire des formations et de l'insertion professionnelle de Lille-I, malgré une alerte en 2009. « En effet, le taux d'insertion deux ans après la sortie du master (93 %), la part d'emploi stable (80 %), la part de temps plein (97 %) sont similaires aux promotions 2005-2007 », explique-t-elle. Seule la part d'emplois de cadres diminue légèrement, de 69 % à 67 %, entre les deux périodes. Les étudiants mettent en moyenne deux mois pour trouver leur premier emploi.
Les taux d'insertion professionnelle des jeunes diplômés 2010 sont, 30 mois après l'obtention de leur diplôme, de 90 % en master, 91 % en licence professionnelle et 88 % en DUT, soit un point de moins que l'an dernier, indiquent les résultats de l'enquête commune 2012 sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés d'universités (1), rendus publics par le MESR mercredi 18 décembre 2013. L'enquête présente de nouvelles données, notamment en matière de salaires.
Neuf titulaires sur dix d'un master professionnel obtenu à Lille-I en 2009 sont en emploi deux ans après leur sortie de formation, mais la qualité des postes qu'ils occupent a tendance à se dégrader, constate l'Ofip (observatoire des formations et de la formation professionnelle) de l'université, dans une enquête publiée en mars 2012. « Le taux d'insertion reste proche des 92 %, les trois quarts des étudiants ont un emploi stable (essentiellement un CDI) et les deux tiers un statut cadre » et « la quasi-totalité des diplômés occupe un emploi à taux plein », souligne l'Ofip. Cependant, « la persistance de la crise économique, laquelle n'avait pas affecté les promotions précédentes, commence à laisser des traces sur les jeunes diplômés : la part de cadres qui avait bien progressé depuis deux ans a nettement chuté cette année (notamment dans le secteur privé et pour les diplômés de marketing) ». De plus, « le salaire net, même s'il reste correct, stagne depuis trois ans autour de 1 940 euros ».
Les titulaires de masters professionnels diplômés en 2005 à Lille-I, université des sciences et technologies, ont « connu une réelle évolution professionnelle » en quatre ans, rapporte l'Ofip (observatoire des formations et de l'insertion professionnelle) dans une étude qui vient d'être publiée, croisant les résultats de deux enquêtes réalisées en 2007 et en 2009. Pour autant, « la promotion 2005 était plus satisfaite de son emploi à deux ans que de sa situation à quatre ans » : « la crise économique à partir de 2008 a pu ralentir ou empêcher des évolutions de carrière espérées lors de l'accès au marché du travail », analyse l'observatoire.